La loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Egalim, prévoit que les repas servis en restauration collective devront, d'ici le 1er janvier 2022, compter 50 % de produits alimentaires durables de qualité dont au moins 20 % de produits issus de l'agriculture biologique.
Le Sénat, à majorité de droite, a privilégié mardi 22 juin 2021 la poursuite de l'expérimentation d'un menu végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires, plutôt qu'une pérennisation de la mesure, voulue par les députés dans le cadre du projet de loi climat.
Le ministère de l'Agriculture et de l'alimentation a publié un guide pratique pour un approvisionnement durable et de qualité dans le cadre des marchés de restauration collective.
La montée des préoccupations des consommateurs sur l’origine et la qualité des produits alimentaires, la recherche d’une certaine traçabilité et d’une relation directe avec les producteurs ont conduit les collectivités publiques - État et collectivités territoriales - à s’engager davantage auprès des producteurs locaux.
Les cantines scolaires de Clermont-Ferrand prévoient deux menus végétariens par semaine, a indiqué la mairie, assurant vouloir ainsi "améliorer la qualité des repas".
Les communes rurales qui gèrent des cantines scolaires en maternelle et élémentaire pourront bénéficier d'une subvention de l'État pour s'équiper en vue de respecter les obligations fixées par la loi Egalim, de servir 50 % de "produits bio, de qualité et durables" d'ici à 2022.
L’AMF a réalisé une enquête pour mieux connaître l'organisation des services de restauration scolaire après la loi Egalim.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation publie un nouveau guide support à l’expérimentation du menu végétarien en restauration scolaire.
Proposer deux menus végétariens par semaine dans les cantines scolaires, contre un seul comme l'impose la loi Egalim depuis dix mois, et une alternative 100 % végétale les autres jours, aurait un impact environnemental très positif, selon Greenpeace.
Le Conseil national de la restauration collective a publié, au cœur de l’été, un guide pour aider les cantines à proposer un menu végétarien par semaine.
Manger bio et local dans les cantines scolaires, "c'est politique". Ce slogan d'un réseau de cantines bio est devenu celui de maires précurseurs qui n'ont pas attendu la loi alimentation (Egalim) pour faire manger sainement, sans surcoût, les enfants de leur commune.
Mettre du bio dans les assiettes, favoriser les producteurs locaux, éduquer les enfants à bien manger, protéger l'environnement : la restauration scolaire est un puissant levier pour accélérer la transition alimentaire, estime la fondation Terra Nova, qui propose des pistes d'action.
Limiter le gaspillage, acheter des produits bruts, introduire des plats végétariens et nouer des partenariats locaux, telles sont les stratégies des restaurants collectifs pour absorber le surcoût lié au passage à 20 % de produits bio d'ici 2022 fixé par la loi Egalim, selon l'Agence bio.
Depuis vendredi 1er novembre, les cantines scolaires doivent servir un repas végétarien hebdomadaire, une petite révolution silencieuse pour les enfants mais aussi, en cuisine, pour des chefs souvent habitués à traiter les légumes en simple garniture.
La loi Egalim a fixé pour 2022 des objectifs aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics non seulement pour améliorer la qualité et favoriser la distribution de produits locaux et bios dans les restaurants collectifs scolaires, mais également pour lutter contre le gaspillage et contribuer à l’aide alimentaire. Le point sur ces dispositions.