Les élus des grandes villes et métropoles ont mis en garde mercredi 23 janvier 2019 sur le risque que le grand débat tel qu'il est mené ne conduise à renforcer l'opposition entre les villes et les campagnes, déjà palpable lors du mouvement des "gilets jaunes".
La lettre d'Emmanuel Macron aux Français est "une rampe de lancement" pour le grand débat national qui "pose bien le diagnostic", a estimé lundi 14 janvier 2019 le président de l'Association des maires ruraux de France (AMRF), qui craint toutefois un simple "raccommodage".
Emmanuel Macron, dans sa lettre aux Français sur le grand débat national diffusée dimanche 20 janvier 2019 au soir, a proposé d'encadrer cette consultation autour d'une trentaine de questions, qu'il formule précisément, sur des thèmes comme la démocratie, la transition écologique, la fiscalité ou l'immigration.
Avant même son coup d'envoi, le grand débat voulu par Emmanuel Macron démarre mal, avec le départ de son organisatrice Chantal Jouanno, critiquée pour son salaire élevé, alors que le pouvoir d'achat s'annonce comme la préoccupation n° 1 de cette grande consultation destinée à apaiser la colère des "gilets jaunes".
Le "grand débat national" voulu par Emmanuel Macron à la suite du mouvement des "gilets jaunes" devra se faire "au plus petit niveau", au plus près des citoyens, a estimé lundi 7 janvier le président de l'Association des maires ruraux de France, Vanick Berbérian.
Des maires tentent d'organiser le dialogue avec les citoyens en colère en leur ouvrant leurs mairies, et ont appelé au calme jeudi 6 décembre 2018 avant la nouvelle journée de mobilisation des "gilets jaunes" samedi 8 décembre 2018.
Constatant que le développement durable n'a pas fait ses preuves, le maire de Nancy veut changer de modèle pour construire une société économe en énergie, respectueuse de l'environnement, qui favorise le renouvellement des ressources. Il a lancé une année de réflexion collective et de concertation, pour une ville écologique exemplaire à l'horizon de 2030.
Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites a inauguré fin mai un dispositif de participation citoyenne.
Le gouvernement entend co-élaborer des "Livrets citoyens" pour guider les politiques publiques.
Signe de l'attractivité de cet outil de démocratie locale, le nombre de municipalités françaises proposant un budget participatif a quasiment doublé l'an dernier.
Le projet de loi ratifiant les ordonnances n° 2016-1058 du 3 août 2016, relative à la modification des règles applicables à l’évaluation environnementale des projets, plans et programmes, et n° 2016-1060 du 3 août 2016, portant réforme des procédures destinées à assurer l’information et la participation du public à l’élaboration de certaines décisions susceptibles d’avoir une incidence sur l’environnement, a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 18 juillet 2017. Elles viennent d’être modifiées au Sénat et une commission mixte paritaire doit se réunir prochainement pour trouver un consensus sur la réduction du texte.
Les citoyens contestent de plus en plus les décisions publiques et se défient de leurs représentants et de leurs institutions. Une mission sénatoriale estime que le temps est venu de mieux les associer aux procédures et d'améliorer le dialogue social.
Avec les projets participatifs, les collectivités peuvent associer les habitants à la maîtrise de l'énergie sur leur territoire. L'Ademe, qui souhaite les y encourager, présente dans un guide la démarche à entreprendre, illustrée de nombreux retours d'expérience.
Renforcement de la concertation, création d'un "droit d'initiative" citoyenne : le Conseil des ministres a donné mercredi 3 août son feu vert à une série de mesures pour mieux associer les citoyens aux grands travaux, une promesse de François Hollande après le drame du barrage contesté de Sivens.
Le gouvernement va aider les associations à intensifier la présence d’adultes le soir et le week-end dans les quartiers.
La "Journée citoyenne", au cours de laquelle les habitants sont appelés à se mobiliser pour réaliser en commun des travaux d'amélioration de leur cadre de vie, aura lieu le 28 mai dans toutes les communes qui souhaitent y participer.
Accélérer les instructions de permis, renforcer la participation des citoyens aux processus... Plusieurs mesures permettraient de supprimer la complexité administrative sans réduire les protections.
La mairie de Paris lance jeudi 22 janvier une consultation "inédite" sur internet pour dégager des pistes de réflexion sur la modernisation des services publics parisiens, avec l'objectif, entre autres, de mieux comprendre les motifs de "non-recours" à certains services, notamment par les personnes fragiles.
Le maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), a lancé mardi soir à l'Hôtel de Ville l'édition 2015 du budget participatif parisien, qui permettra aux citoyens de la capitale de proposer et de choisir des projets, pour un montant de 75 millions d'euros.
Dix associations d'élus, un opérateur, six cents initiatives relayées, 5 000 tweets, 270 vidéos... Après dix ans d'existence, le programme "Paroles d'élus", désormais multimédia, recèle de nombreuses informations.