Les événements climatiques récents soulignent toute l'importance du PCS (plan communal de sauvegarde) comme maillon local de l'organisation de la sécurité civile. La démarche de préparation collective constitue la force du PCS. Avec ce dispositif de planification, les maires sont en première ligne pour mettre en place des formations et se doter de modes d'organisation ou d'outils techniques afin de pouvoir faire face et éviter ainsi de basculer dans une crise.
Pour maîtriser l'urbanisation en zone inondable, les communes doivent élaborer un plan de prévention des risques spécifique, le PPRi. Un décret du 5 juillet 2019 fixe les modalités de ces plans pour les débordements de cours d'eau et la submersion marine : aléa de référence, choix des zones inconstructibles...
Une instruction du ministre de la Transition écologique et solidaire définit les thèmes d'actions prioritaires en matière de prévention des risques naturels et hydrauliques, à traiter dans les trois prochaines années. Les collectivités ont une part importante dans ce programme.
Entretenir au mieux les rivières, adapter les bâtiments construits en zone inondable, former les populations au risque : des pistes existent pour limiter les pertes en cas de crues brutales, comme celles survenues dans l'Aude, des phénomènes qui risquent de s'amplifier.
Prévoir les phénomènes météorologiques et hydrologiques à l'origine des inondations permet de se préparer à la crise et d'adopter les mesures locales de mise en sûreté des personnes et des biens. Le Cepri conseille les collectivités dans un guide.
En période d'inondation, certaines mesures s'imposent pour assurer un fonctionnement minimal des réseaux structurants : routes, eau, énergie, télécoms.
Le risque de "submersion rapide", particulièrement présent dans les Outre-mer exposés aux dépressions cycloniques, aux risques sismiques ou aux tsunamis, est pourtant moins bien pris en compte dans ces territoires qu'en métropole, selon un récent rapport interministériel de l'Intérieur et de l'Environnement.
Une étude du Cese rappelle l'importance de la prévention des risques naturels et les outils disponibles pour protéger les habitants, notamment le plan communal de sauvegarde.
Un décret précise dans quelles conditions les collectivités seront désormais indemnisées en cas de catastrophe naturelle.
Un décret va améliorer le dispositif d'indemnisation des collectivités territoriales touchées par des événements climatiques ou géologiques, a-t-on appris auprès du Comité des finances locales (CFL).
La culture du risque est insuffisante au sein des collectivités, alors que deux sur trois s'estiment fortement exposées. De nombreux projets de gestion des risques devraient voir le jour.
Eu égard aux réformes intervenues ces dernières années en matière de prévention des risques naturels et technologiques, le modèle d'état des risques, publié par l'arrêté du 13 octobre 2005, et plusieurs fois actualisé, devait à nouveau être modifié.
En cas de catastrophe naturelle, les collectivités peuvent recevoir des subventions exceptionnelles de l'État, en complément du fonds de solidarité. Une circulaire précise sous quelles conditions.