Les grandes marées, récurrentes à Mayotte, permettent de souligner la vulnérabilité de ce territoire de l'océan indien, menacée comme toute les îles par le réchauffement climatique, mais qui a en plus la particularité de s'affaisser avec la naissance d'un volcan sous-marin.
Un projet de loi sur les risques naturels Outre-mer en 2020, des mesures de rattrapage financier pour les communes d'Outre-mer, le plan Amazonie, un déplacement du Premier ministre aux Antilles pour parler sargasses : le gouvernement a fait un point d'étape mercredi 18 septembre 2019 sur sa politique pour les Outre-mer.
Le Fonds de prévention des risques naturels majeurs, dit « Fonds Barnier », est un outil financier qui s'adresse aussi bien aux collectivités locales qu'aux entreprises et aux particuliers. Nicolas Bauduceau, directeur des Fonds publics et de la Prévention de CCR décode les subtilités de cet outil au service de la protection des territoires.
Tremblements de terre, phénomènes climatiques, sargasses... La Délégation sénatoriale aux outre-mer organise jusqu'à la mi-septembre une consultation en ligne de tous les élus locaux ultramarins pour nourrir son rapport sur les risques naturels majeurs.
Le système d'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles doit être réformé, car il est inadapté face à la multiplication et à l'intensification de ces événements dans un contexte du changement climatique, estime un rapport du Sénat publié mardi 9 juillet 2019.
Un décret publié jeudi 25 avril 2019 au Journal officiel instaure pour deux ans un "délégué interministériel aux risques majeurs Outre-mer", afin "d'accélérer la connaissance et le déploiement des mesures de prévention des risques" naturels dans ces territoires confrontés à des cyclones, séismes, risques volcaniques, tsunamis, etc.
Au fil du temps, le fonds Barnier est mobilisable pour la plupart des dépenses liées à la prévention des risques naturels majeurs. Une instruction précise les modalités d'obtention de ces crédits. En règle générale, 20 % de l'investissement est laissé à la charge des collectivités.
C'était annoncé, désormais c'est concrétisé : quatre ONG, fortes du soutien de deux millions de pétitionnaires, ont attaqué l'État en justice jeudi 14 mars 2019 pour "manquements" à son obligation d'action contre le réchauffement, début d'une longue procédure et nouvelle étape dans la mobilisation citoyenne sur le climat.
La ville de Grande-Synthe (Nord) a annoncé mercredi 6 mars 2019 contester par un "recours en excès de pouvoir" le second Plan national d’adaptation au changement climatique présenté en décembre par le gouvernement, estimant qu'il témoigne de "l’amateurisme avec lequel l’État traite ce sujet majeur".
Une instruction du ministre de la Transition écologique et solidaire définit les thèmes d'actions prioritaires en matière de prévention des risques naturels et hydrauliques, à traiter dans les trois prochaines années. Les collectivités ont une part importante dans ce programme.
Nouvelle étape dans la judiciarisation des questions environnementales : le maire écologiste de Grande-Synthe (Nord) Damien Carême a saisi le Conseil d'État pour "inaction climatique" du gouvernement, estimant sa commune menacée de submersion.
L'AMF et les professionnels du paysage proposent un guide sur l'utilisation du végétal pour gérer les milieux aquatiques et prévenir les inondations.
Le maire écologiste de Grande-Synthe, Damien Carême, a engagé lundi 19 novembre 2018 un recours gracieux auprès de l'État pour "inaction en matière de lutte contre le changement climatique", a-t-on appris mardi dernier de sources concordantes.
Emmanuel Macron a annoncé lundi 22 octobre dans l'Aude qu'« au moins 80 millions d'euros » seraient débloqués par l’État "dans les prochains jours" pour aider les communes touchées par les inondations qui ont fait 14 morts dans ce département.
Entretenir au mieux les rivières, adapter les bâtiments construits en zone inondable, former les populations au risque : des pistes existent pour limiter les pertes en cas de crues brutales, comme celles survenues dans l'Aude, des phénomènes qui risquent de s'amplifier.
Les inondations ayant fait 11 morts et 3 disparus dans l'Aude ont touché plus de 70 communes, a indiqué mardi 16 octobre à l'AFP le préfet du département Alain Thirion, mais plus d'une centaine devraient être recensées au terme de l'inventaire.
Le maire, qui exerce des missions de sécurité civile, doit alerter et informer les populations en cas de risques graves : terrorisme, catastrophes naturelles, risques majeurs... Il pourra accéder au futur fichier du ministère de l'Intérieur, lié au logiciel de déclenchement du système d'alerte et d'information des populations (SAIP).
Les mesures prise à l'échelon local pour lutter contre le réchauffement climatique ne permettront pas de limiter la hausse des températures à +2°C d'ici 2050, estiment le WWF France et ÉcoAct. D'après eux, les métropoles devront doubler, voire tripler, leurs objectifs déjà fixés à l'horizon 2030.
Une première réunion aura lieu le 19 juin pour déterminer les communes qui pourront bénéficier de l'état de catastrophe naturelle après les intempéries qui ont touché une large partie de la France ces derniers jours, a indiqué mercredi 6 juin Gérard Collomb, qualifiant ce début d'année de "catastrophique".
Aide des départements et des régions, transfert de missions à des syndicats mixtes, responsabilité en cas de sinistre sur les ouvrages de protection contre les inondations... : une circulaire du 3 avril 2018 explique les évolutions introduites par la loi du 30 décembre 2017.