Le lien indissociable entre travail et santé a été l’objet d’études visant notamment à décrire certaines pathologies inhérentes à la pratique même d’une activité professionnelle. En effet, le travail peut amener des déviances chez celui qui cherchera à en exacerber le caractère gratifiant ou à y trouver une satisfaction excessive. On parle dès lors d’addiction au travail, ou de « workaholism » (terme anglais introduit par le psychologue américain W. Oates en 1971).
En partenariat avec la CNSA, l’UNCCAS vient de publier un recueil d’expériences mises en œuvre au sein des services à domicile des CCAS.
L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) et l’Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail) publient un guide pour évaluer les interventions de prévention des risques psychosociaux (RPS) et des troubles musculo-squelettiques (TMS).
Dans le cadre spécifique de la prévention du burn-out au sein des collectivités, la priorité est de repenser le rapport de l’individu au travail, notamment en période de forte exigence ou dans une activité fortement contrainte par des délais.
Une circulaire du 31 mars 2017 donne des pistes de réflexion aux employeurs publics pour développer une politique de prévention des absences pour raison de santé. Les partenaires sociaux considèrent ce texte inutile et dangereux.
Marisol Touraine vient de présenter le volet ambulatoire de la stratégie nationale d’amélioration de la qualité de vie au travail des professionnels de santé.
Le ministère de la Fonction publique édite une nouvelle édition de son guide de prévention et de traitement des situations de violences et de harcèlement dans la fonction publique.
La ministre des Affaires sociales et de la Santé vient de nommer un médiateur national dans le cadre de la stratégie nationale d’amélioration de la qualité de vie au travail des professionnels de santé.
Marisol Touraine lance une stratégie nationale d’amélioration de la qualité de vie au travail de l’ensemble des professionnels de santé.
Un document de préconisations relatif au renforcement du réseau des assistants et conseillers de prévention a été élaboré en juin dernier par la commission hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) du Conseil supérieur de la fonction publique de l'État.
Les spécialistes en droit du travail dénoncent de plus en plus le « bore out » comme une pratique de souffrance au travail affectant les salariés qui sont mis au placard, n'ayant plus aucune tâche à exécuter.
Un récent décret instaure des mesures permettant de renforcer l’expertise médicale pour la reconnaissance des pathologies psychiques.
Dares Analyse a publié en mars 2016 une étude qui recense les mesures mises en œuvre par les employeurs publics et privés pour la prévention des risques professionnels.
En réservant la visite médicale d'aptitude aux salariés occupant des postes "à risque", le projet de loi travail remet radicalement en cause le rôle de la médecine du travail, déplorent des syndicats mais aussi des employeurs, interrogés par l'AFP,
Le burn-out est aujourd'hui mal défini et il est difficile d'en poser les limites. L'Académie de médecine émet plusieurs recommandations pour améliorer sa prévention.
Si le harcèlement moral est bien connu au sein de la sphère juridique du droit du travail, il a fait son apparition dans la fonction publique au travers de la loi dite de modernisation sociale du 17 janvier 2002. Mathilde Peraldi nous précise quelles sont les obligations de l'administration vis-à-vis de l'agent harcelé.
Le Centre national de la fonction publique territoriale publie un livret valorisant les initiatives des collectivités territoriales et l'accompagnement de l'établissement autour de la prévention des risques psychosociaux et du développement des ressources psychosociales.
L'employeur doit prévoir que des agents sont, en interne à l'administration, désignés pour assurer des fonctions de conseil dans la mise en œuvre des règles d’hygiène et de sécurité.
L'Assemblée nationale a inscrit le 29 mai dernier dans le projet de loi sur le dialogue social la reconnaissance des maladies psychiques comme maladies professionnelles, via des amendements des députés PS et du gouvernement. L'inscription possible du burn-out au tableau des affections professionnelles démontre que de plus en plus de salariés sont la proie de ce syndrome d'épuisement professionnel.
Une nouvelle circulaire publiée le 10 avril 2015 et un guide juridique d'application du décret du 28 mai 1982 visent à renforcer le bien-être des agents tout au long de leur vie professionnelle.