Dans un contexte marqué par l’euroscepticisme et le Brexit, l’Association des petites villes (APVF) et Villes de France « considèrent la politique de cohésion européenne comme un instrument privilégié pour construire une Europe forte et solidaire avec les territoires ».
Elles défendent notamment le maintien « d’une politique de cohésion pour toutes les régions » et « d’une logique de subventions, marquant ainsi la complémentarité mais aussi la spécificité de la politique de cohésion par rapport aux instruments financiers type « Plan Junker » difficilement accessibles par les petites et moyennes villes ».
Les associations plaident pour une simplification des procédures et un allègement des charges administratives qui en découlent pour « accorder une plus grande flexibilité dans la mise en œuvre des fonds ».
Villes de France et l’APVF « demandent qu’une attention particulière soit portée aux villes petites et moyennes qui – contrairement aux métropoles – manquent souvent de ressources pour monter des projets complexes ».
Elles soulignent enfin l’urgence « de faire reculer le sentiment de défiance envers l’Europe dans ces territoires ».
Les deux associations ont élaboré une contribution commune au débat « sur l’avenir de l’UE et le prochain cadre budgétaire pluriannuel ». Elles ont par ailleurs rejoint l’Alliance pour la Cohésion, « mouvement européen de défense des fonds structurels pour tous les territoires ».
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