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Métiers du numérique : le référentiel de rémunération mis à jour

Rémunération

Pour attirer à lui de nouveaux talents, l'État a actualisé son référentiel de rémunération des métiers du numérique.

Créé en 2019 dans le cadre d’une politique salariale interministérielle des agents contractuels du numérique, le référentiel de rémunération des 55 métiers de la filière numérique a été mis à jour début janvier. Ce référentiel sert de cadre pour fixer la rémunération des contractuels de la filière numérique à leur recrutement, mais aussi pour leur renouvellement ou leur revalorisation en cours de contrat. Il est applicable à l’ensemble des administrations de l’État, ainsi qu’aux organismes publics.

« Alors que les compétences numériques deviennent une ressource à la fois cruciale et encore trop rare pour garantir la réussite des chantiers de transformation de l’État, le référentiel doit être considéré comme un levier pour attirer et fidéliser cette ressource », écrit Élisabeth Borne, alors Première ministre, dans une circulaire datée du 3 janvier 2024. Basé sur l’analyse des rémunérations pratiquées dans le secteur privé, le référentiel a donc pour objectifs de faciliter les recrutements, limiter le turn-over, harmoniser les rémunérations entre les ministères, tout en veillant à l’équilibre de rémunération avec les agents fonctionnaires exerçant dans ces métiers.

Par rapport à sa première version, le référentiel comporte plusieurs nouveautés. Le travail conjoint mené par la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) avec la Direction interministérielle du numérique (DINUM) et la Direction du budget a ainsi abouti aux solutions suivantes :

  • Mise à jour de la liste des métiers inclus dans le référentiel ;
  • Actualisation des niveaux de rémunération pour correspondre davantage aux offres proposées dans le secteur privé ;
  • Remplacement des plafonds de rémunération par des fourchettes ;
  • Création de mesures détaillant les modalités de  mise en œuvre.

Pour simplifier les démarches, les fourchettes ont été conçues de manière à ce que chaque fourchette haute soit un seuil en dessous duquel le contrôle budgétaire n’est plus nécessaire, précise le texte signé par l’ex-Première ministre.

Un bilan de cette mise à jour sera réalisé à la fin de l’année 2024 pour opérer d’éventuels ajustements.

Posté le 19/02/24 par Rédaction Weka