Depuis la première journée de mobilisation (le 19 janvier) contre le projet de réforme du Gouvernement, qui prévoit de décaler l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, le taux de grévistes n’avait jamais été aussi faible parmi les 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État.
Le 16 février, journée qui avait le moins mobilisé jusqu’ici, près de 5 % des agents de l’État avaient cessé le travail.
La même tendance à la baisse s’observe dans la fonction publique territoriale, le taux de grévistes chutant de 12,8 % le 7 mars en fin de journée à 3,05 % mercredi 15 mars.
La mobilisation avait toutefois été encore plus faible le 16 février dans les collectivités, avec 2,01 % de grévistes recensés alors en fin de journée.
Enfin, dans le versant hospitalier (1,2 million d’agents), seuls 7 % des agents ont fait grève ce mercredi 15 mars contre 14,6 % le 7 mars. Comme dans la fonction publique d’État, jamais les chiffres de mobilisation n’avaient été aussi bas depuis le début du mouvement de contestation.
Le ministère de la Fonction publique n’a cependant fourni des chiffres que pour les six journées de mobilisation organisées en semaine, alors que les syndicats appelaient également à l’action les samedis 11 février et 11 mars 2023.
Comme lors des précédentes journées de mobilisation, les huit syndicats représentatifs avaient tous appelé à la mobilisation mercredi, jour où sénateurs et députés se sont accordés sur une version commune du texte réformant les retraites.
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