Un décret du 12 avril 2023 fixe un objectif annuel de réemploi et de réutilisation des matériels informatiques réformés de l'État et des collectivités territoriales applicable à compter de l'année 2023.
Sans action spécifique pour l'enrayer, l'empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050, selon un rapport Arcep-Ademe qui préconise de combiner sobriété numérique et écoconception. Mais aussi de s'interroger sur la réduction de nouveaux produits et services.
Le 15 novembre 2021, la loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France, dite loi REEN, a été promulguée. Elle avait été déposée en début d’année 2021 par le sénateur de l’Ain, Patrick Chaize. Il sera l’un des invités d’une web-conférence organisée sur ce thème le 14 juin prochain par WEKA en partenariat avec l’UGAP. Il nous explique en quoi ce texte de loi est « fondateur ».
Sensibiliser, mesurer, développer la baisse de consommation énergétique du numérique : c'est l'ambition du programme So.Num, piloté par l'Ademe. Les collectivités, où 650 personnes seront formées, bénéficieront d'outils pour intégrer la sobriété numérique dans leurs stratégies.
La loi n° 2021-1485 du 15 novembre 2021 vise à orienter le comportement de tous les acteurs du numérique, qu'il s'agisse des consommateurs, des professionnels du secteur ou encore des acteurs publics, afin de garantir le développement en France d'un numérique sobre, responsable et écologiquement vertueux.
Le Parlement a adopté définitivement mardi 3 novembre 2021, par un ultime vote du Sénat, une proposition de loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique, faisant de la France un pays précurseur dans ce domaine, au moment où les dirigeants mondiaux sont réunis à Glasgow pour la COP26.
Depuis l'énergie utilisée pour fabriquer un smartphone jusqu'à celle nécessaire pour envoyer un e-mail, l'addiction mondiale à internet n'est pas sans coût pour le climat. Mais le numérique - qui représente globalement près de 4 % des émissions de CO2 - peut aussi aider à lutter contre l'impact du réchauffement.
L'AdCF, France urbaine et Les Interconnectés se sont engagés le 18 mars 2021 dans un manifeste pour créer des territoires numériques responsables. Neuf engagements principaux autour de trois ambitions : enjeu d'égalité, engagement environnemental, projet d'un territoire intelligent et durable.
Baromètre environnemental, intégration des enjeux environnementaux dans l'attribution des fréquences 5G, campagne grand public, financement de solutions innovantes, mais aussi exemplarité du secteur public... Le 23 février 2021, le gouvernement présentait sa "feuille de route" interministérielle sur le numérique et l'environnement, dont plusieurs mesures étaient déjà dans les tuyaux.
La proposition de loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France, adoptée au Sénat le 12 janvier 2021, prévoit que les grandes collectivités élaborent chaque année une stratégie numérique responsable.
Prise en compte de critères spécifiques dans les achats publics, écoconception des sites internet publics... Une proposition de loi au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable vise à réduire l'empreinte environnementale du numérique.
Émission de gaz à effet de serre, consommation d'eau douce, épuisement des ressources non renouvelables, déchets d'équipements électriques et électroniques... Le numérique n'est pas sans conséquences sur l'environnement. Les collectivités ont un rôle primordial à jouer sur leur territoire en élaborant une stratégie de "sobriété numérique", comme le font les entreprises, plus à la pointe.
Mettre en place un système de consigne sur certains emballages figure parmi les pistes envisagées par le gouvernement afin d'améliorer la collecte des déchets en France, a indiqué mardi 6 février le ministère de la Transition écologique.
La collecte des déchets électriques et électroniques a redémarré en 2014, pour atteindre près de 37 000 tonnes, soit 7,4 kg par habitant, en hausse de 8 % par rapport à 2013, a annoncé jeudi 12 février Éco-Systèmes, organisme chargé de leur collecte et de leur traitement.
La collecte des déchets électriques et électroniques progresse peu. Éco-systèmes annonce un plan d'actions et encouragera les communes à ne plus collecter ces déchets en même temps que les encombrants.
En mai, les organisations professionnelles de fabricants de luminaires (Domergie, Gisel, Gimes et le Syndicat de l’éclairage) ont signé une convention avec l’éco-organisme agréé par les pouvoirs publics Récylum.
Cinq ministères ont pu prendre connaissance, le 11 mars, du rapport sur les technologies de l’information et de la communication et le développement durable des ministères de l’Écologie et de l’Économie.