Suppression des grands corps de l'État et de l'ENA, création de maisons de services au public dans les cantons et renoncement à l'objectif de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires : le président Macron a expliqué jeudi 25 avril 2019 comment il souhaitait réorganiser l'administration pour « remettre plus de fonctionnaires sur le terrain ».
Daniel Keller, président de l'association des anciens élèves de l'ENA, dont la suppression doit être annoncée jeudi 26 avril 2019 par le président de la République, défend une transformation de la haute fonction publique, favorisant "l'ascension sociale" et "le brassage des talents", dans une tribune publiée dimanche 21 avril 2019 par le JDD.
Patrick Gérard, directeur de l'École nationale d'administration, dont la situation financière est délicate, détaille vendredi 19 octobre les réformes qu'il entend mener, dont une période de scolarité plus courte, un concours d'entrée remanié, ainsi qu'une formation continue recentrée et plus chère.
Un amendement visant à encadrer plus étroitement la nomination de hauts fonctionnaires revenant d'une période dans le secteur privé, a été rejeté par les députés de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, a relevé vendredi 1er juin le site d'informations spécialisé Acteurs publics.
L'Assemblée nationale a approuvé jeudi 29 septembre 2016 le contrôle du départ de très hauts fonctionnaires vers le privé ("pantouflage") par la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique (HATVP), en nouvelle lecture du projet de loi Sapin II.
Le Sénat a confié dans la nuit de mardi à mercredi 6 juillet à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) le contrôle du pantouflage, actuellement de la compétence de la commission de déontologie de la fonction publique.
Symbole de l'élitisme à la française, l'ENA réformera à compter du 1er janvier 2016 ses cycles de préparation aux concours, les conditions d'accès et les régimes de formation initiale et continue, selon un décret paru mercredi 11 novembre au Journal officiel.
L'Assemblée nationale a voté mercredi, sur proposition du gouvernement, l'instauration progressive d'ici 2018 d'un quota de 40 % de femmes parmi les hauts fonctionnaires nommés chaque année, actuellement très majoritairement des hommes.
C’était une promesse de Nicolas Sarkozy datant de 2008. La suppression du classement de sortie de l’ENA devrait ne devrait pas avoir lieu de sitôt.