« Je parle parfois de rémunération au mérite, ça peut tendre » les agents, a déclaré M. Guerini, invité de l’émission « Politiques, à table ! » sur LCP : « mais si, dans les objectifs qu’on se fixe, par exemple d’un plan d’intéressement pour les fonctionnaires, on mettait les questions de réussite des plans de sobriété en matière d’énergie, d’eau, ça aurait beaucoup de sens ».
« Ce sont des choses parfaitement mesurables, qui mobilisent les équipes », a-t-il ajouté, et « mettre des enjeux de rémunération en face de ça, ce n’est pas tabou ».
Selon M. Guerini, « ça fait longtemps qu’on n’a pas eu une opportunité aussi extraordinaire que la transition écologique pour donner du sens au travail des agents publics ».
Le ministre souhaite notamment une réduction de 10 % de la consommation d’eau de la fonction publique d’État d’ici un an : « si on fait cela, c’est comme si toute la ville d’Angoulême s’arrêtait pendant un an de consommer de l’eau », a-t-il assuré.
« C’est faisable, sans impacter notre qualité de vie, par exemple en mettant des mousseurs sur les robinets, ou des dispositifs dans les chasses d’eau », a martelé M. Guerini.
Le ministre a annoncé il y a quelques mois vouloir poursuivre la modernisation du secteur public, notamment en « récompensant mieux le mérite des agents », par des dispositifs d’intéressement individuel et collectif, un projet, notamment pour l’intéressement individuel, accueilli fraîchement par les syndicats de la Fonction publique.
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