Le gouvernement veut encourager les acteurs de la lutte contre le changement climatique, en développant le label bas-carbone.
Le président EELV de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, a annoncé lundi 30 août 2021 "la multiplication par quatre", à 10 millions d'euros, du budget d'investissement à l'agriculture afin de soutenir le bio et le local.
La loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Egalim, prévoit que les repas servis en restauration collective devront, d'ici le 1er janvier 2022, compter 50 % de produits alimentaires durables de qualité dont au moins 20 % de produits issus de l'agriculture biologique.
Des menus "100 % bio et 50 % local" : c'est l'objectif affiché par la municipalité verte arrivée à la tête de Lyon il y a un an. Reste qu'à l'échelle de cette ville, où plus de trois millions de repas sont servis chaque année aux enfants, cela ne se fait pas d'un claquement de doigt.
Le gouvernement a adopté un nouveau cadre sur l'utilisation de l'eau, notamment les prélèvements pour l'agriculture, sujet récurrent de tensions autour d'une ressource menacée par le changement climatique.
L'utilisation des pesticides est "3 à 4 fois plus fréquente" dans les Outre-mer qu'en métropole, essentiellement à cause de la prolifération d'insectes due au climat tropical, selon un rapport de l'agence sanitaire Anses publié lundi 28 juin 2021.
Les collectivités territoriales plaident pour une "relocalisation" de la consommation de produits agricoles afin de restaurer "la souveraineté alimentaire" du pays, dans un manifeste rendu public mercredi 26 mai 2021 qui vise à "mieux nourrir la France du XXIe siècle".
Des arrêtés anti-pesticides pris par les maires de trois communes de Gironde - Bègles, Le Haillan et Parempuyre - ont été annulés par le tribunal administratif de Bordeaux, a-t-on appris vendredi 16 avril 2021 auprès des mairies.
Dans la zone d'activité de Pense-Folie dans le Loiret, effluents d'élevages, déchets de cantines et reliefs de gâteaux industriels produisent un gaz vert permettant d'alimenter des centaines de foyers : le biométhane, une énergie qui monte mais reste encore loin du plein essor.
La montée des préoccupations des consommateurs sur l’origine et la qualité des produits alimentaires, la recherche d’une certaine traçabilité et d’une relation directe avec les producteurs ont conduit les collectivités publiques - État et collectivités territoriales - à s’engager davantage auprès des producteurs locaux.
"Grande victoire" pour les ONG, le gouvernement va à nouveau devoir revoir sa copie sur les règles d'épandage des pesticides à proximité des habitations : les dérogations permises localement par des "chartes d'engagement" ne sont pas conformes à la Constitution.
Dix villes d'Île-de-France ont pris, mercredi 3 mars 2021, un arrêté commun obligeant à "l'élimination des déchets provenant de l'utilisation des produits phytosanitaires ou de pesticides", en réponse à une décision du Conseil d'État leur refusant la réglementation de ces produits contestés.
Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a annoncé, lundi 22 février 2021, avoir pris un nouvel arrêté anti-pesticides sur de nouvelles bases juridiques afin de contourner l'écueil d'une précédente décision jugée illégale par le Conseil d'État.
Le Conseil d'État a définitivement estimé que les maires de communes n'avaient pas le pouvoir de prendre des arrêtés interdisant l'usage de pesticides sur leurs communes, la réglementation de ces produits contestés relevant des prérogatives de l'État, a-t-on appris jeudi 7 janvier 2021.
Les collectivités réfléchissent à de nouveaux modèles de production organisés localement, au plus près du territoire. Développés depuis quelques années déjà pour les productions agricoles et la restauration, les circuits courts s’invitent aussi dans la production d’énergie, les carburants ou encore la construction.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation publie un nouveau guide support à l’expérimentation du menu végétarien en restauration scolaire.
Protéger l'eau à la source, plutôt que payer pour la rendre potable : un choix "économiquement rentable", porté par des associations qui lancent un appel aux élus et aux pouvoirs publics pour mener une expérimentation à taille réelle sur l'agglomération de Rennes.
La ville de Bordeaux, quelques jours après sa métropole, a présenté mercredi 25 novembre 2020 son plan de végétalisation, davantage une "stratégie" qu'un "inventaire" spectaculaire, selon le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic qui entend "changer l'image d'une ville extrêmement minérale".
Loin de la sagesse paysanne d'antan qui privilégiait les terrains accidentés pour implanter les villes afin de préserver les terres agricoles nourricières, "596 000 hectares" ont été artificialisés en dix ans en France, déplorait la Cour des comptes jeudi 12 novembre 2020, soit l'équivalent d'un département comme le Var, le Nord ou les Charentes.
L’ADF et WiziFarm viennent de signer une convention de partenariat pour promouvoir l’emploi local agricole auprès des plus vulnérables.