Le dispositif de soutien aux cantines scolaires des petites communes est prolongé jusqu'au 31 octobre 2022.
Pionnières du "bien manger" avec 83 % de bio, 100 % de fait maison et presque autant de local, les cantines municipales de Saint-Rémy-de-Provence redoublent d'efforts pour résister à l’inflation galopante sans transiger sur la qualité.
Dans une instruction du 23 mars 2022 publiée le 3 juin 2022, le Directeur de cabinet du Premier ministre demande aux acheteurs de l'État de veiller à aménager les conditions d'exécution des contrats publics en cours permettant d'atténuer les effets des aléas économiques affectant certaines denrées agricoles.
Nombre de communes auront "épuisé" à la rentrée leur budget alimentaire pour les cantines scolaires en raison de l'inflation, c'est pourquoi État et collectivités doivent leur redonner des moyens de toute urgence, alerte dans un entretien à l'AFP, Marie-Cécile Rollin, directrice générale du réseau Restau'Co.
La Ville de Paris veut imposer deux repas végétariens par semaine et une alternative végétarienne pour les trois autres jours dans ses restaurants collectifs d'ici 2027, un horizon trop lointain pour les alliés écologistes de la maire PS Anne Hidalgo.
Conséquence des difficultés économiques engendrées depuis deux ans par la crise sanitaire et depuis quelques mois par la situation en Ukraine, les producteurs, les fournisseurs, les grossistes et les opérateurs de la restauration collective doivent depuis plusieurs mois faire face à une flambée des prix des matières premières, des matériaux, des emballages, des transports et des énergies.
Pris en application de l'article 256 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dite « loi climat et résilience », un décret du 4 avril 2022 fixe un cadre de mise en œuvre d'une expérimentation qui vise à évaluer les effets de l'instauration d'une solution de réservation de repas sur le gaspillage alimentaire dans les établissements de restauration collective.
Un rapport parlementaire de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale revient sur les dispositions de la loi Egalim en matière de marchés de restauration collective, trois ans après son entrée en vigueur.
Selon le département, le Plan alimentaire territorial doit devenir un outil au service d'une meilleure accessibilité des produits durables et de qualité pour toutes et tous.
La mesure de soutien aux cantines scolaires des petites communes du plan France relance est prolongée jusqu'au 30 juin 2022, a annoncé, le 2 décembre 2021 le ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation.
Pour près des deux tiers des parents, la qualité des repas servis dans les cantines scolaires s'est améliorée depuis 10 ans.
Le président EELV de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, a annoncé lundi 30 août 2021 "la multiplication par quatre", à 10 millions d'euros, du budget d'investissement à l'agriculture afin de soutenir le bio et le local.
La loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Egalim, prévoit que les repas servis en restauration collective devront, d'ici le 1er janvier 2022, compter 50 % de produits alimentaires durables de qualité dont au moins 20 % de produits issus de l'agriculture biologique.
Des menus "100 % bio et 50 % local" : c'est l'objectif affiché par la municipalité verte arrivée à la tête de Lyon il y a un an. Reste qu'à l'échelle de cette ville, où plus de trois millions de repas sont servis chaque année aux enfants, cela ne se fait pas d'un claquement de doigt.
Le Sénat, à majorité de droite, a privilégié mardi 22 juin 2021 la poursuite de l'expérimentation d'un menu végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires, plutôt qu'une pérennisation de la mesure, voulue par les députés dans le cadre du projet de loi climat.
Les collectivités territoriales plaident pour une "relocalisation" de la consommation de produits agricoles afin de restaurer "la souveraineté alimentaire" du pays, dans un manifeste rendu public mercredi 26 mai 2021 qui vise à "mieux nourrir la France du XXIe siècle".
Le ministère de l'Agriculture et de l'alimentation a publié un guide pratique pour un approvisionnement durable et de qualité dans le cadre des marchés de restauration collective.
Le Conseil d'État a donné raison à la ville de Besançon en estimant que la municipalité pouvait "légalement refuser" d'admettre un élève à la cantine si elle n'avait pas la "capacité" matérielle de l'accueillir, a-t-on appris vendredi 26 mars 2021.
La montée des préoccupations des consommateurs sur l’origine et la qualité des produits alimentaires, la recherche d’une certaine traçabilité et d’une relation directe avec les producteurs ont conduit les collectivités publiques - État et collectivités territoriales - à s’engager davantage auprès des producteurs locaux.
Les cantines scolaires de Clermont-Ferrand prévoient deux menus végétariens par semaine, a indiqué la mairie, assurant vouloir ainsi "améliorer la qualité des repas".