Selon le Conseil d’État, pour un marché de transports, le pouvoir adjudicateur n’a pas commis une erreur manifeste d’appréciation en estimant suffisants les moyens techniques, notamment la flotte de véhicules, dont dispose le titulaire retenu. Contrairement à ce que soutient la société requérante, le pouvoir adjudicateur n’était pas tenu de rejeter comme irrégulière l’offre de la société attributaire dès lors que celle-ci avait justifié de la commande d’un car neuf et du prêt d’un tel véhicule entre le début de l’exécution du marché et la livraison du car commandé.
Texte de référence : Conseil d’État, 7e – 2e chambres réunies, 5 février 2018, n° 414508, Inédit au recueil Lebon