Le vice de conception était imputable exclusivement au groupement de maîtrise d’œuvre dès lors que la solution technique avait été imposée à la société installatrice. Cependant, les défectuosités énergétiques affectant le système de chauffage ne sont pas de nature à engager la responsabilité décennale des constructeurs dès lors qu’elles n’affectent pas la solidité de l’ouvrage et ne compromettent ni sa conservation ni son utilisation.
Texte de référence : CAA de Nantes, 4e chambre, 22 décembre 2017, n° 16NT02735, Inédit au recueil Lebon