Ce concept s’applique également aux concessions d’aménagement lorsqu’elles sont susceptibles d’intéresser une entreprise située sur le territoire d’un État membre autre que celui dans lequel la concession est attribuée. À cet égard, l’existence d’un « intérêt transfrontalier certain » doit s’apprécier au regard d’un ensemble de critères tels que l’objet ou les caractéristiques techniques de la concession, son montant, les spécificités du secteur ou le lieu géographique d’exécution. Ainsi, par exemple, une concession de faible valeur peut avoir un intérêt transfrontalier certain lorsqu’elle concerne le territoire d’agglomérations situées à la frontière de deux États membres.