Fichepratique

Coopération entre chirurgiens et anesthésistes

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Référence : 10794

L'essentiel par l'éditeur

La coopération entre anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens est cruciale pour réduire les événements indésirables associés aux soins (EIAS). Un document en 15 points clés, élaboré par la HAS, SFAR, CFAR et FCVD, vise à améliorer la sécurité des patients en clarifiant les rôles et responsabilités. Il met l'accent sur la communication, la traçabilité des informations et la prise de décision partagée, tout en proposant des solutions pour optimiser le travail en équipe et la gestion des risques.

  • Comment améliorer la coopération entre anesthésistes et chirurgiens pour réduire les EIAS ?
  • Quels sont les points clés pour assurer la sécurité des patients en période péri-opératoire ?
  • Comment la communication et la traçabilité des informations impactent-elles la sécurité des soins ?

La qualité du travail en équipe entre anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens est indispensable à la sécurité du patient.

Malgré plusieurs recommandations publiées dans ce domaine, des dysfonctionnements et des défauts de communication au sein des équipes persistent et sont des facteurs d’insécurité. Anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens assument, en effet, conjointement la qualité des soins et la sécurité des patients dont ils ont la responsabilité. Le document « Points clés et solutions pour la sécurité des patients », fruit d’un travail collectif, est un outil pour l’analyse et l’amélioration des pratiques professionnelles. Il vise à aider à gérer la complexité des parcours et à répondre aux impératifs de l’organisation, en définissant les rôles et les tâches de chacun.

1.

Le déficit de communication, cause fréquente d’événement indésirable

La Fédération de chirurgie viscérale et digestive (FCVD) a analysé et rapporté, en 2014, les 776 événements indésirables associés aux soins (EIAS) déclarés par ses adhérents entre 2012 et 2014. Les résultats ont montré que sur 559 événements indésirables déclarés en 2012, 330 (59 %) traitaient de la relation entre anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens aux différentes étapes péri-opératoires : préopératoire (26 %), peropératoire (22 %) et postopératoire (39 %).

Une deuxième analyse réalisée sur les EIAS déclarés en 2013 et 2014 a confirmé la prépondérance du postopératoire avec, dans 17 % des cas, un défaut de communication entre anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens.

D’autres analyses de la base de l’accréditation des médecins ainsi que l’analyse de la littérature s...

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