![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
Incendie, effraction, usure naturelle ou dommage causé par un événement climatique, pandémie, terrorisme,etc. Les bâtiments publics, ainsi que leurs usages, sont régulièrement mis à rude épreuve.
Le risque incendie reste en tête de la sinistralité. Les Établissements recevant du public (ERP) et les Établissements recevant des travailleurs (ERT) y sont particulièrement exposés, avec des conséquences souvent sans commune mesure avec le coût d’une prévention adéquate.
La prévention est donc un enjeu majeur. Pour rappel, le ratio connu des risques professionnels s’applique ici. Un euro investit dans la prévention, c’est cinq euros économisés. Cinq euros que la collectivité locale ne paiera pas en coût de sinistre.
La prévention des risques, incendies et de malveillance pour les plus connus, et la mise en place des procédures requises, reposent sur la connaissance de son patrimoine, de ses usages, des règles applicables et des risques concernés.
Pour ce faire, des outils performants, tels que l’inventaire ou le schéma directeur immobilier existent. Ils permettent non seulement de rationaliser les coûts de maintenance, de réparation, d’assurance ou encore de prévention qui constituent un budget conséquent pour les collectivités locales mais aussi de faciliter la prise de décisions quant aux enjeux techniques et budgétaires du programme des travaux, à l’adaptation des bâtiments aux usages, ou encore à la réflexion sur la performance énergétique des bâtiments, l’optimisation des investissements.
La gestion optimisée du patrimoine immobilier est concrètement un vecteur d’économies, de performances financières, et de qualité du service public.
La SMACL a publié en partenariat avec l’AITF, deux guides de bonnes pratiques : la prévention incendie dans les ERP et ERT et la prévention de la malveillance.
