Fichepratique

Favoriser l’approche collaborative

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Référence : 7864

L'essentiel par l'éditeur

L'approche collaborative dans l'ACM favorise des solutions partagées à des situations complexes, en tenant compte des capacités des participants, de la temporalité et de leur volonté d'engagement. Elle nécessite un cadre clair, une régulation constante et des outils adaptés comme le photo-langage ou le nominal group process. La méthode encourage l'intégration des membres et l'émergence de buts communs, tout en évitant les leaders négatifs. Elle n'est efficace qu'avec des groupes matures et peut être abandonnée si elle ne produit pas de résultats.

  • Comment mettre en place une approche collaborative efficace dans l'ACM ?
  • Quels sont les outils adaptés pour favoriser le travail collaboratif ?
  • Quand est-il pertinent d'abandonner une méthode collaborative ?

Méthode de travail popularisée par une grande encyclopédie multimédia connue mondialement, l’approche collaborative est issue tant des sciences de gestion que de psychologie des groupes. Si le travail séquentiel permet l’organisation de tâches de travail segmentées, le travail collaboratif vise à casser cette segmentation afin de produire des réponses collectives, construites à partir de savoir-faire multiples, face à des situations complexes.

Co-construites, les solutions décidées par une méthode d’approche collaborative sont mieux appréhendées et partagées par les collaborateurs. Si cette démarche est très efficace en gestion des ressources humaines, son efficacité est tout aussi probante dans une finalité éducative à partir de l’association des publics. Bien sûr, la maturité des individus et du groupe considérés fixe le cadre et les limites potentielles de la démarche.

Dans le cadre d’un ACM, il convient de :

  • fixer un cadre dans lequel cette approche peut se mettre en place ;
  • proposer des outils adaptés aux collaborateurs ;
  • renoncer pour partie à un mode d’organisation verticale des tâches.
1.

Fixer un cadre

La fixation du cadre doit tenir compte du contexte spécifique de l’ACM. Hormis les limites liées au Code de l’action sociale et des familles en matière de protection des mineurs, trois éléments peuvent venir interroger ou limiter vos ambitions :

  • le public (les capacités collaboratives d’un mineur sont différentes de celles d’un adulte) ;
  • la temporalité (les collaborations envisagées sont de fait limitées par la capacité physique des acteurs d’y participer) ;
  • la volonté personnelle des acteurs de s’investir dans des logiques de collaboration.

Fixer un cadre passe par l’énonciation des raisons de votre volonté d’approche collaborative.

Exemples :

  • « Nous allons travailler de cette manière car c’est un des moyens d’apporter des réponses partagées à d...
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