Fichepratique

Les différentes techniques d’implication des équipes dans l’animation en maison de retraite

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Référence : 4048

L'essentiel par l'éditeur

L'implication des équipes dans l'animation en maison de retraite a évolué, passant d'une approche axée sur le soin à une collaboration interdisciplinaire. Les animateurs, désormais souvent diplômés, jouent un rôle clé dans l'amélioration de la qualité de vie des résidents. La mise en place de binômes soignants-animateurs et l'utilisation de techniques gagnant-gagnant favorisent l'engagement des soignants. Des outils comme les fiches d'animation et les groupes de travail renforcent cette dynamique.

  • Comment les équipes soignantes peuvent-elles s'impliquer dans l'animation en EHPAD ?
  • Quels sont les bénéfices d'une collaboration entre soignants et animateurs en maison de retraite ?
  • Quelles techniques facilitent l'implication des soignants dans l'animation ?

L’animateur dispose d’une relative autonomie professionnelle au sein des maisons de retraite. Pour permettre la variété, la richesse et la qualité de ses activités, il est cependant essentiel d’impliquer les équipes soignantes tout en gardant le sens de l’animation.

Comment faire pour intéresser des soignants déjà débordés par leurs tâches quotidiennes ? Comment leur faire partager l’animation ? Comment créer une dynamique ? Ces questions sont fondamentales et montrent bien toute la complexité de la place des animateurs.

Les ateliers sont considérés parfois comme un lieu ou l’on « dépose » le résident, un temps pendant lequel le soignant peut souffler. Au contraire, ils peuvent être vécus comme une thérapeutique, un prolongement de soin et perdre leur objectif de plaisir. Il est essentiel d’être vigilant lorsque l’on entre dans une structure mais également de s’interroger régulièrement sur ces points.

1.

L’état des lieux de la collaboration

Auparavant, on recrutait peu d’animateurs professionnels en maison de retraite, notamment publique. L’animation était l’affaire d’un emploi jeune, d’un emploi aidé ou s’exerçait à la faveur du reclassement d’un aide-soignant qui avait plus ou moins la fibre animation.

Le regard sur la personne âgée était très axé sur le soin, et la formation se faisait « sur le tas ». Les ateliers étaient surtout occupationnels, d’autant que la dépendance était moins importante qu’aujourd’hui. La moyenne d’âge était autour de 65 ans. Les fonctions de soin et d’animation se côtoyaient agréablement sans véritable implication des équipes.

Cette situation a été largement bousculée par la politique en faveur du maintien à domicile, qui a permis une entrée en institution plus tardive. La moyenne d’âg...

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