Fichepratique

Éviter l’extension de l’épidémie de gale

Picto abonnement

Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement

Référence : 13418

L'essentiel par l'éditeur

La gale, une affection cutanée contagieuse causée par le sarcopte, nécessite une gestion rigoureuse pour éviter sa propagation, notamment en milieu scolaire. Les démangeaisons nocturnes sont un symptôme clé. En cas d'épidémie, une cellule d'appui est essentielle pour coordonner les mesures d'hygiène, de traitement et d'information. Le benzoate de benzyle et l'ivermectine sont les traitements principaux. L'isolement et le traitement de l'environnement sont cruciaux pour contrôler l'épidémie.

  • Quelles sont les mesures d'hygiène à adopter en cas d'épidémie de gale ?
  • Quels traitements sont efficaces contre la gale ?
  • Comment organiser la gestion d'une épidémie de gale en milieu scolaire ?

Pathologie relativement bénigne, la gale est une infection cutanée contagieuse qui se propage rapidement dans les collectivités. Elle sévit dans tous les milieux sociaux quelles que soient les conditions d’hygiène.

Depuis quelques années, elle est de retour en France, et des cas de gale sont signalés dans nos écoles. La déclaration n’est pas obligatoire dans notre pays. En fonction du contexte, le signalement de cas de gale à l’autorité sanitaire, l’agence régionale de santé (ARS), peut être effectué en distinguant les cas communautaires et les cas survenant dans les établissements sanitaires.

Cette fiche décrit comment favoriser le signalement précoce des épisodes de gale survenant en milieu scolaire et éviter l’extension de l’épidémie.

1.

Reconnaître l’affection de la gale et les obligations de signalement

a) L’affection de la gale

La gale, ou scabiose, est une affection contagieuse de la peau due à un petit parasite acarien à huit pattes : le sarcopte. Celui-ci est minuscule et invisible à l’œil nu. Des lésions sous forme de sillons à la surface de la peau peuvent apparaître. Ces sillons, dits « scabieux », sont dus à la ponte des œufs de la femelle pour laquelle elle creuse des tunnels sous la couche cornée de l’épiderme.

Ces lésions se retrouvent principalement entre les doigts, au niveau des poignets, des coudes, des aisselles, des mamelons, des fesses et des parties génitales (ainsi que de la face chez l’enfant). Ce sont les zones les plus exposées, la tête et le cou étant épargnés sauf parfois chez le nourrisson et l’immunodéprimé. Mais elles ne sont pas systématiques.

C’e...

Picto abonnement

Contenu réservé aux abonnés

Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture

Il vous reste 89% à découvrir

Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)

visuel interception
  • Accédez à une base complète de fiches pratiques et d’outils & méthode
  • Bénéficiez d’un ensemble de solutions méthodologiques opérationnelles et juridiques qui répondent à vos problématiques métiers
Essayer gratuitement

Cette fiche est incluse dans l'offre :
L’action éducative en pratique