Fichepratique

Infections associées aux soins, enquête de prévalence, décès

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Référence : 13855

L'essentiel par l'éditeur

Les infections associées aux soins (IAS) représentent un enjeu majeur de santé publique en France, notamment en milieu hospitalier où elles sont souvent nosocomiales. L'enquête nationale de prévalence (ENP) de 2017 a révélé qu'un patient sur vingt était infecté, sans diminution par rapport à 2012. Les infections les plus courantes incluent les voies urinaires, les sites opératoires, les pneumonies et les bactériémies. Les micro-organismes fréquents sont Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Enterococcus fæcalis et Pseudomonas æruginosa. La surveillance des infections nosocomiales, notamment celles associées aux dispositifs invasifs, est cruciale pour améliorer les pratiques de prévention et de contrôle.

  • Quelles sont les infections nosocomiales les plus fréquentes en France ?
  • Quels micro-organismes sont souvent responsables des infections associées aux soins ?
  • Comment la France surveille-t-elle les infections associées aux dispositifs invasifs ?

L’enquête nationale de prévalence (ENP) sur les infections associées aux soins (IAS) en établissement de santé est répétée tous les 5 ans, et la dernière a montré une absence de leur diminution.

Cinq chercheurs de Santé publique France ont analysé tous les signalements pour décès liés à une IAS reçus sur 10 ans (2008-2017), le signalement externe des infections associées aux soins (IAS) ayant pour objectif de détecter les situations à risque infectieux imposant la mise en place de mesures de contrôle.

1.

Enquête nationale de prévalence (ENP)

Les infections associées aux soins (IAS), qui sont des infections qui surviennent au cours ou au décours de la prise en charge d’un patient, représentent un enjeu majeur de santé publique. Quand elles surviennent en établissement de santé, ce sont des infections nosocomiales (IN). À l’hôpital, ces infections sont associées à une létalité importante.

L’ENP sur les IAS en établissement de santé avait pour objectif en 2017 de mesurer la prévalence de ces infections et de décrire les patients infectés. Elle a été réalisée sur un échantillon représentatif des établissements de santé français par sondage aléatoire avec stratification sur la région et la catégorie d’établissement (403 établissements ont participé, pour 80 988 patients).

En 2017, un patient sur vingt hospitalisé en établisse...

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