Fichepratique

Le rôle du référent « bientraitance » dans les ESMS

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Référence : 13706

L'essentiel par l'éditeur

Le référent « bientraitance » dans les ESMS joue un rôle crucial en promouvant une culture de bientraitance, en s'assurant du respect des droits des usagers et en animant des actions de sensibilisation. Il coordonne les efforts pour améliorer les pratiques professionnelles et collabore avec les ARS pour lutter contre la maltraitance. Ce professionnel, sans responsabilité hiérarchique, doit être exemplaire, communicatif et capable de motiver ses collègues pour garantir un accompagnement adapté et respectueux.

  • Quel est le rôle du référent « bientraitance » dans les ESMS ?
  • Comment le référent « bientraitance » contribue-t-il à la lutte contre la maltraitance ?
  • Quelles compétences sont nécessaires pour être un référent « bientraitance » efficace ?

Le référent « bientraitance » dont le rôle est d’être le garant institutionnel de la mise en place des bonnes pratiques et qui a pour mission d’assurer un bon développement de la culture de la bientraitance est né dans le courant 2008 sous l’effet d’une recommandation ANESM considérant le fait « bien traitant ».

Avec une bonne dizaine d’années de recul, les premiers éléments d’analyse montrent que le référent « bientraitance » est loin d’être présent et ou mobilisé dans tous les ESMS.

Les missions de ce référent sont souvent confondues avec celles des autres professionnels référents ou celles des porteurs du projet, des responsables qualité et parfois même des cadres intermédiaires...

Difficile d’y voir clair dans cette confusion d’acteurs jouant tous un rôle direct ou indirect dans la bientraitance des personnes suivies. Se pose la question du « qui fait quoi ».

Cette fiche s’intéresse au rôle attribué au référent « bientraitance » intégré dans un dispositif fonctionnel.

1.

Définition du concept de bientraitance selon l’HAS-ANESM

La bientraitance est une recommandation de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) de 2008 bénéficiant d’un statut particulier, puisqu’elle est considérée comme une convention majeure. Elle évolue dans une démarche collective cherchant à identifier l’accompagnement le mieux adapté à la personne accompagnée dans le respect de ses choix et dans l’adaptation la plus juste à ses besoins.

Cette RBPP découle des directives européennes et est construite autour de quatre axes :

  • le premier amène la personne accompagnée à devenir coauteur de son parcours ;
  • le second présente la qualité du lien entre les professionnels et la personne qu’il convient d’entretenir.
  • le troisième évoque l’enrichissement des structures et des accompagnements grâce à toutes les contributions internes e...
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