Prévoyance et FPT : minimiser les risques durant la période transitoire

Protection sociale

jeudi 27 novembre 2025

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Une web-conférence interactive en partenariat avec INTÉRIALE et Relyens avant la transposition législative de l'accord national collectif du 13 juillet 2023 portant sur le volet prévoyance de la protection sociale complémentaire (PSC) dans la FPT.

L’accord collectif national du 13 juillet 2023 sur le volet prévoyance de la protection sociale complémentaire (PSC) dans la FPT a besoin d’une transposition législative pour que ses principales dispositions soient effectives, en particulier la généralisation des contrats à adhésion obligatoire et la participation minimale de l’employeur à 50 %. Mais nous restons au milieu du gué avec une période transitoire tant que la transposition de l’accord collectif n’a pas eu lieu. En effet, la proposition de loi sénatoriale, adoptée l’été dernier au Sénat, n’est pas encore programmée à l’Assemblée nationale.

Durant cette période transitoire, le décret du 20 avril 2022 continue de s’appliquer : participation employeur obligatoire depuis le 1er janvier 2025 en prévoyance avec une aide minimum de sa part de 7 € par mois et par agent. En l’absence d’accord conclu au niveau local prévoyant une adhésion obligatoire au contrat collectif souscrit par leur employeur, les agents demeurent libres de se couvrir ou non.

Pour rappel, une complémentaire prévoyance a pour objet premier de compenser le demi-traitement après 90 jours d’absence. On peut y ajouter le décès ou l’invalidité. Or, comme le montre le Panorama de la santé au travail du groupe Relyens (2024), les durées d’absences des agents sont de plus en plus longues avec une gravité plus importante, en hausse de 8 % en cinq ans et de 27 % en 10 ans. En outre, chaque année, la part des demi-traitements ne cesse de progresser.

Le décret du 20 avril 2022 est très couvrant, mais sa mise en application a entrainé des hausses de tarifs très importantes que beaucoup d’agents ne peuvent pas assumer. Depuis début 2025, près de 100 000 agents auraient renoncé à souscrire à une prévoyance. Dans l’attente d’une prise en charge par l’employeur, on ne peut que leur conseiller, même s’ils sont jeunes, de ne pas se désengager et d’adhérer à titre individuel à une mutuelle pour éviter de se retrouver dans une situation inextricable. Attention aux risques encourus et aux litiges qui pourraient survenir !

La situation est également compliquée durant la période transitoire avec une succession possible de contrats, un point qu’il importe de préciser par voie réglementaire.

Public visé

  • DRH de collectivités, services RH de collectivités, DGS et DGA de collectivités

Programme & objectifs

  • Description et effets du décret du 20 avril 2022
  • Que faire dans la période transitoire ?
  • Conseils importants pour les agents mais aussi les DRH et les DGS

Web-conférences à venir

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Les intervenants

Muriel Gibert

Muriel Gibert

Vice-présidente du groupe INTÉRIALE en charge de la FPT

Philippe Charton

Directeur du développement, marché des acteurs territoriaux, RELYENS
Philippe Pottiée-Sperry

Philippe Pottiée-Sperry

Directeur des rédactions

LES PARTENAIRES

INTÉRIALE

INTÉRIALE COUVRE LES AGENTS DE LA FONCTION PUBLIQUE. Agents des collectivités territoriales, du ministère de l’Intérieur, des Armées, de la Justice ou de l’Éducation nationale… la mutuelle propose une protection sociale complète à ses adhérents, tout au long de leur parcours de vie, professionnel et personnel. INTÉRIALE EST À L’IMAGE DE SES ADHÉRENTS ET DES VALEURS DE SERVICE PUBLIC QU’ILS INCARNENT. Comme eux, elle œuvre pour le bien d’autrui : elle protège contre les risques, accompagne les agents et contribue concrètement à l’évolution positive des dispositifs de santé.