Fichepratique

Définir des stratégies de financement pour élaborer un plan de redressement

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Référence : 0927

L'essentiel par l'éditeur

Un plan de redressement financier repose sur l'analyse des capacités internes de financement, notamment par l'augmentation de capital et l'autofinancement. Les entreprises doivent mobiliser des fonds propres et explorer les financements publics pour soutenir leur activité. L'implication des partenaires bancaires et la communication stratégique sont essentielles pour réussir. Les entreprises culturelles doivent adapter leur structure juridique et optimiser les ratios de financement pour maximiser les apports de capitaux.

  • Comment élaborer un plan de redressement financier efficace pour une entreprise en difficulté ?
  • Quels sont les leviers de financement disponibles pour les entreprises culturelles en redressement ?
  • Comment optimiser l'autofinancement et les apports de capitaux dans un plan de redressement ?

Un plan de redressement est le levier logique de la survie d’une entreprise culturelle en situation financière difficile. Son élaboration mobilise un regard élargi sur les déterminants économiques et financiers du projet, questionne le passé et les causes de la situation, projette le futur et positionne les stratégies de restructuration au regard des enjeux de développement.

Vient alors la phase de mobilisation des ressources nécessaires à sa mise en œuvre. Celle-ci implique une triple analyse :

  • la capacité financière endogène de l’entreprise ;
  • l’environnement partenarial avec ses contraintes spécifiques ;
  • les opérateurs financiers directs et indirects.

Dans le champ culturel, la mobilisation des ressources dans un plan de financement s’appuie sur une vision aiguë de l’économie du projet. Cette précision de l’approche favorise la mobilisation de partenaires.

1.

Analyser la capacité financière interne pour élaborer un plan de redressement

Un plan de redressement s’exprime au travers d’une version spécifique de l’outil financier que constitue le plan de financement.

Ce document identifie deux sources possibles d’argent internes à l’entreprise :

  • les apports faits à l’entreprise par ses « associés » ;
  • l’autofinancement potentiellement dégagé par l’activité prévisionnelle.

Les approches classiques se complexifient toutefois dès lors qu’il s’agit de reconstituer une situation négative.

L’augmentation du capital et les fonds associatifs

Les apports initiaux faits à l’entreprise par ses fondateurs constituent ce que l’on appelle le capital des entreprises commerciales.

Pour les associations loi 1901, les fonds associatifs sont les fonds durables apportés par :

  • les adhérents de l’association ;
  • ...
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