Télétravail, pression financière, échéances électorales, nouvelles technologies, attentes générationnelles, attentes des citoyens, relations aux élus, transformations organisationnelles et urgences : les dirigeantes et dirigeants territoriaux font face à une accumulation de défis qui alourdissent leur quotidien, augmente leur charge mentale et dégrade leur santé mentale. Le dernier baromètre RH Randstad-WEKA 2024 est sans appel : 93 % des répondants estiment leur charge mentale « élevée » ou « très élevée », en hausse de 6 points en un an ! Dans les départements et régions, ce taux atteint même 60 %. Ces chiffres traduisent une situation préoccupante qu’il convient de mieux décrypter pour agir.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la santé mentale est « un état de bien-être permettant de réaliser son potentiel, de faire face au stress normal de la vie, de travailler de manière productive et de contribuer à sa communauté ». Or, pour des dirigeants territoriaux en première ligne, les conditions de travail intenses et l’exposition accrue aux risques psychosociaux fragilisent cet équilibre. Préserver la santé mentale des équipes dirigeantes, c’est aussi garantir la continuité et la qualité du service public.
