Aujourd’hui, nous pouvons constater d’une part que tout le monde parle de smart city et d’autre part, que chacun l’entend à sa manière. Ce sont là deux signaux forts qui doivent alerter tous les acteurs : élus, cadres territoriaux et entreprises.
La smart city n’est pas une idée vague et en vogue qui passerait comme une mode mais un concept qui s’imposera à toutes les communes si elles veulent demeurer attractives pour leurs administrés et les entreprises. Mais, attention, la smart city n’est pas une somme de projets mais nécessairement un projet d’ensemble qui nécessite une approche nouvelle et une méthode rigoureuse.
Il suffit d’observer ce que sont devenus nos téléphones en 5 ans, ce que deviendront nos voitures dans 5 ans pour comprendre ce que deviendront nos villes dans 10 années à peine, mais aussi pour comprendre que ces monstres de technologies sont l’aboutissement de processus complexes qui, en plus de méthode, ont nécessité une vision globale et planétaire. Il ne peut en être autrement pour la smart city.
Un projet de smart city nécessite à la fois une vision globale de l’espace traité, une vision à moyen et long terme des objectifs territoriaux et surtout un processus ordonné pour qu’une bonne idée ne se transforme pas en échec ou gabegie financière.
Avec l’ensemble des données, des capteurs, des logiciels et des applications, le numérique sera au cœur de la smart city, non comme une finalité mais comme un moyen qui devra obligatoirement respecter les principes vertueux de la ville de demain : mieux, moins cher, au service de tous les administrés et écoresponsable.