Pour territorialiser son discours, un changement de registre est à opérer. En particulier, il convient d’abandonner les réflexes habituels, les modèles communicationnels a priori immuables qui mettent en avant les mêmes catalogues d’argumentaires de territoires en territoires, pour tenter de centrer le discours sur ce qui rend véritablement unique son bassin de vie.
Voici donc une grille de recensement de composantes de toutes natures, en proposant d’opter pour une vision globale, holistique, de ce qui compose un territoire. Elle s’organise autour de cinq grandes catégories d’éléments :
- les sensitifs ;
- les dynamiques ;
- les patrimoniaux ;
- les énergétiques ;
- les symboliques.
Certains de ces éléments seront plutôt objectifs, matériels et quantitatifs, d’autres seront beaucoup plus subjectifs et immatériels. Pour chacun, les pistes d’analyses de données ou d’analyses documentaires seront donc à adapter.