Fichepratique

De qui relève la surveillance clinique après administration du médicament ?

Picto abonnement

Réservé aux abonnés | Essayer gratuitement

Référence : 5331

L'essentiel par l'éditeur

La surveillance clinique après administration d'un médicament est essentielle pour détecter les effets indésirables et ajuster le traitement. L'infirmier, en collaboration avec le médecin, doit surveiller les signes cliniques et paracliniques, et tracer ces observations dans le dossier patient. Le patient, informé des effets possibles, joue un rôle actif. La pharmacovigilance et l'élaboration de protocoles de surveillance sont cruciales pour la sécurité du traitement.

  • Quel est le rôle de l'infirmier dans la surveillance clinique après administration d'un médicament ?
  • Comment le patient peut-il participer à la surveillance de son traitement ?
  • Pourquoi est-il important de tracer les surveillances dans le dossier patient ?

La surveillance clinique après administration du médicament engage la responsabilité de l’infirmier au regard du décret de compétence (décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004).

La surveillance intervient immédiatement après l’administration du médicament au malade. L’infirmier doit assurer la surveillance clinique du malade conjointement avec le corps médical pour :

  • vérifier l’efficacité thérapeutique ;
  • détecter les réactions non attendues ou non voulues susceptibles d’être liées au traitement ;
  • alerter le prescripteur qui ajustera ou modifiera le traitement si nécessaire.

Dans ce dernier cas, une traçabilité de cette surveillance est retrouvée dans le dossier de soins.

Pour tout événement indésirable non décrit et/ou grave survenant au décours de l’administration, il est nécessaire d’établir une déclaration de pharmacovigilance.

1.

Surveiller la survenue d’effets indésirables

L’infirmier doit assurer la surveillance requise par le patient à la suite de l’administration d’un médicament. Cette surveillance doit être orientée par les effets attendus du médicament afin d’ajuster le plan thérapeutique infirmier lorsque nécessaire. Cependant, l’infirmier doit rester vigilant et prendre en considération l’ensemble des signes afin de détecter au plus vite les effets indésirables et les complications.

La surveillance repose sur un ensemble de signes cliniques et paracliniques.

La surveillance clinique

Elle repose essentiellement sur les signes physiologiques.

Exemples : quantification des urines lors de traitement par diurétiques ; évaluation de l’échelle verbale simple dans le traitement de la douleur.

La surveillance paraclinique

Elle fait appel à...

Picto abonnement

Contenu réservé aux abonnés

Si vous êtes abonné, cliquez pour poursuivre la lecture

Il vous reste 83% à découvrir

Poursuivez la lecture
en profitant d'un essai gratuit (offre sans engagement)

visuel interception
  • Accédez à une base complète de fiches pratiques et d’outils & méthode
  • Bénéficiez d’un ensemble de solutions méthodologiques opérationnelles et juridiques qui répondent à vos problématiques métiers
Essayer gratuitement

Cette fiche est incluse dans l'offre :
Maîtrise des risques et de la qualité