Savoir cartographier ses achats et identifier son portefeuille achats

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Mise à jour le 16 juin 2025 | Référence : 6985

L'essentiel par l'éditeur

La cartographie des achats est devenue un levier stratégique incontournable pour piloter efficacement la commande publique. Elle permet d’identifier les postes de dépenses prioritaires, de sécuriser les approvisionnements, de piloter les risques fournisseurs et de valoriser les impacts sociaux, environnementaux et territoriaux des achats. Sa construction repose sur la collecte de données fiables, enrichies et interopérables, idéalement en lien avec le contrôle de gestion et les services métiers. La segmentation doit être adaptée aux spécificités de l’établissement, évolutive et alignée avec les politiques publiques (SPASER, RSO, sobriété). Le recours à des systèmes d’information achats (SI achats) interfacés à des solutions de gestion des tiers (TPM/TPRM) est aujourd’hui indispensable pour automatiser, fiabiliser et visualiser ces données. Une cartographie complète, dynamique et partagée permet d’anticiper les vulnérabilités, d’améliorer la performance économique et d’assurer la conformité aux obligations réglementaires telles que la publication des données essentielles.

  • Comment construire une cartographie d’achats réellement stratégique et résiliente ?
  • En quoi les outils numériques et la gestion du risque tiers renforcent-ils la qualité de la cartographie ?
  • Comment la segmentation des achats peut-elle contribuer aux objectifs du SPASER et à la performance achat ?
1.

Collecter les données fiables

La collecte des données constitue le socle de toute cartographie. Il est impératif d’y intégrer les données d’exploitation (classe 6) et d’investissement (classe 2) sur une période de référence de 12 mois glissants. Ce recueil doit être enrichi de toutes les données disponibles (internes et externes), idéalement via des solutions interconnectées de gestion des tiers (TPM) ou de gestion du risque tiers (TPRM), interfacées aux SI achats.

Outre les données financières, il convient de collecter les informations suivantes : identité du fournisseur (dénomination sociale, Siret/Siren, statut PME/ETI/GE), numéro de marché, montant cumulé, service prescripteur, durée, date de la dernière commande, données relatives à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou au bilan carbone...

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