La maîtrise des risques et la sécurité sanitaire au quotidien

 
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9/2 - La prévention de la violence en milieu psychiatrique

Le développement de la violence dans la société actuelle n’épargne pas le milieu psychiatrique, qui parfois cristallise l’attention des médias. Si la violence causée par les patients vis-à-vis des professionnels qui en ont la charge est bien connue et fait l’objet de mesures adaptées, celle qui s’exerce envers les patients représente une véritable violence institutionnelle. Qu’elle s’exerce vers le patient ou les professionnels, la violence en psychiatrie implique une adaptation des organisations, des matériels, la formation spécifique des personnels, des évolutions structurelles et architecturales, et nécessite une capacité de prise en charge efficace des victimes d’agression.

Violence et société

La violence fait actuellement partie de nos préoccupations quotidiennes et bénéficie d’une médiatisation exagérée.

La société a redécouvert ce problème il y a quelques années et traque maintenant la violence sous tous ses aspects.

Cela a entraîné des modifications législatives, la prise en charge de nouvelles formes de violence ou de formes qui existaient auparavant mais qui n’étaient pas véritablement repérées (par exemple la notion de harcèlement moral) et cela a également entraîné un sentiment d’insécurité généralisé, d’où découle forcément une plus grande sensibilité au problème de violence ou simplement d’agressivité.

Violence et psychiatrie

Dans la traque qui est faite vis-à-vis de tous ces problèmes, les acteurs de la psychiatrie partaient avec une longueur d’avance.

En effet, lorsqu’ils furent créés au XIXe siècle les asiles qui deviendraient des hôpitaux psychiatriques n’avaient pas pour vocation première de s’occuper des états dépressifs, des troubles anxieux ou des pathologies névrotiques, mais plutôt de prendre en charge des patients dont la pathologie pouvait entraîner des comportements violents qui auraient un retentissement sur la société.

La notion de soins et non plus d’isolement a toujours été au centre des préoccupations des aliénistes, puis des psychiatres hospitaliers, ainsi que de tout personnel paramédical.

Grâce à cela une réflexion sur la prise en charge de la violence et de l’agressivité permet l’acquisition d’un savoir spécifique des personnels hospitaliers.

Il s’agissait cependant d’un savoir qui était transmis par la pratique de génération en génération, sans qu’il y ait de véritable protocolisation ou de théorisation des moyens qui étaient mis en place.

Depuis quelques années, nous assistons à un meilleur repérage des techniques de gestion de la violence et de l’agressivité, permettant...

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