Contexte
Les parents, en tant que détenteurs de l’autorité parentale, sont les premiers éducateurs de leurs enfants de par la loi et la puissance publique. De ce fait, ils sont reconnus compétents et responsables en matière d’éducation.
Selon le Dictionnaire critique de l’action sociale (Bayard, 1995), la parentalité apparaît comme un terme spécifique du vocabulaire médico-psycho-social qui désigne de façon très large la fonction d’être parent en y incluant à la fois les responsabilités juridiques telles que la loi les définit, des responsabilités morales telles que la socioculture les impose et des responsabilités éducatives.
Les parents sont liés par une obligation d’éducation dont les contenus sont largement définis dans un cadre collectif de nature économique, juridique, sociale.
En conséquence, afin de répondre à l’ensemble des besoins éducatifs de leurs enfants, ils font appel à d’autres compétences. Une démarche de coéducation est alors mise en œuvre.
Si l’ensemble des acteurs éducatifs – parents, professionnels et bénévoles – se reconnaît des compétences réciproques et complémentaires, alors leur conjugaison participe au développement et au bien-être de l’enfant et favorise son parcours éducatif et son intégration sociale.
« La famille d’aujourd’hui n’est ni plus ni moins parfaite que celle de jadis : elle est autre parce que les circonstances sont autres », Durkheim (1885).