55 % des personnes interviewées pour la 11e édition du baromètre du bien-être au travail dans les collectivités locales considèrent que le niveau de bien-être a baissé en un an (+ 5 % ), 80 % se disent stressées par leur travail et seulement 18 % déclarent que des actions de prévention des risques psychosociaux (RPS) ou des troubles musculo-squelettiques (TMS) ont été mises en place…
La crise Covid-19 a constitué un contexte propice aux RPS dans les collectivités locales. Elle les a accentués voire révélés. On pense notamment aux RPS liés au télétravail qui ont fait l’objet de la visio-conférence du 12 octobre 2021, première de cette série de deux dédiées aux RPS que nous vous proposons.
Élections, fusion de communes ou d’intercommunalités, transferts de compétences, transformation de l’action publique locale, conditions d’emploi, organisation du travail, relations professionnelles ou modes de management, etc., sont autant de situations potentiellement créatrices de RPS.
Chaque modification des conditions et des modalités de travail, dans un contexte donné, est susceptible d’ouvrir des tensions excessives entre les acteurs, à l’origine de RPS selon le « Guide de bonnes pratiques pour mener une démarche de prévention des RPS ».
Le sujet des RPS est de plus en plus connu même s’il n’existe pas de cadre normatif spécifique, et que les outils manquent encore. Il est donc important de mieux savoir comment déceler et traiter les RPS pour mieux répondre aux enjeux : respect d’obligations légales, protection physique et mentale individuelle et collective des agents, et fonctionnement efficace des services, donc qualité du service public.