Non, pas forcément. En effet, il ne faut pas oublier que la pollution en France provient de multiples sources autres que l’industrie, comme le trafic routier, le chauffage résidentiel (au bois, au fioul, au gaz), etc.
De plus, les polluants émis se déplacent dans l’atmosphère et traversent les frontières, se diffusant ainsi sur plusieurs pays, voire sur un continent (ex : Europe).
Dans chaque région, les conditions d’information et d’alerte, en cas d’épisode de pollution atmosphérique, ainsi que les mesures à mettre en œuvre dans cette situation sont clairement définies ( décret n° 98-360 du 6 mai 1998 modifié, circulaires ministérielles et des arrêtés préfectoraux). La procédure réglementaire organise une série d’actions et de mesures d’urgence afin de réduire ou de supprimer les émissions de polluants dans l’atmosphère en cas de pointe de pollution atmosphérique. L’objectif est de limiter les effets sur la santé humaine et sur l’environnement. Cette procédure s’applique en général à 4 polluants :
- le dioxyde de soufre (SO2),
- le dioxyde d’azote (NO2),
- l’ozone (O3),
- les particules (PM10).
Elle comporte deux niveaux de gravité croissante : un niveau d’information et de recommandation et un niveau d’alerte. Pour plus de précisions sur les seuils et les critères de déclenchement, consultez l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) de votre région.