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Prendre en compte le contrôle continu dans le cadre de la réforme du baccalauréat général et technologique
Contexte
Le 24 janvier 2018, Pierre Mathiot, ancien directeur de l’Institut d’études politiques (IEP) de Lille, missionné pour imaginer un baccalauréat renouvelé, remet au ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports un rapport intitulé Un nouveau baccalauréat pour construire le lycée des possibles. Les décrets et arrêtés qui acteront les différents éléments de cette réforme sont signés le 16 juillet 2018. Toutefois, les années suivantes et jusqu’à l’été 2021, de multiples modifications ont été mises en œuvre dans un contexte de mobilisation syndicale forte et de crise sanitaire.
Les évolutions les plus marquantes du projet initial concernent la question du contrôle continu. La part arrêtée au départ de 40 % de la note globale de l’examen constituée par les notes de l’année scolaire et/ou attribuées localement par les enseignants des classes de rattachement des candidats n’a pas été modifiée dans sa quantité, mais bien dans son contenu. Auparavant constituées pour 30 % de notes obtenues à des épreuves de « devoirs communs » avec des sujets choisis dans une banque nationale (les E3C – « épreuves communes de contrôle continu »), ces notes sont désormais attribuées sous forme de contrôle continu stricto sensu – c’est-à-dire correspondant aux notes de bulletins des élèves évalués par leurs professeurs sur l’ensemble des deux années scolaires du cycle terminal (classes de première et de terminale) et pour les disciplines qui ne font pas l’objet d’épreuves terminales. Il s’agit là d’une authentique révolution dans la nature de l’examen dont il convient de mesurer les multiples implications – tant sur le plan organisationnel que pédagogique.
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