Contexte
Actuellement, dans le monde, 26 millions de personnes sont déplacées, 1 sur 6 souffre de faim chronique, 7 meurent chaque minute, privées d’eau potable… Face à ces funestes statistiques, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé d’instaurer la date du 19 août Journée mondiale de l’aide humanitaire (résolution 63/139).
Une journée de prise de conscience qui met à l’honneur tous ceux qui, à travers le monde, s’efforcent avec détermination et dévouement d’alléger les souffrances des populations, victimes innocentes de fléaux : catastrophes naturelles ou sanitaires, conflits armés, épurations ethniques… Et l’occasion pour le grand public d’en apprendre d’avantage sur la communauté de l’aide humanitaire et la solidarité internationale.
À côté des organisations non gouvernementales d’envergure internationale (Médecins du Monde, Croix-Rouge Internationale, Croissant-Rouge…), qui font référence sur toutes les zones géographiques en situation d’urgence, de nombreux particuliers ont choisi, plus humblement, d’apporter leur aide aux plus démunis en mettant en place des programmes d’appui au développement. S’inscrivant sur le long terme avec des actions concrètes, ils tentent avec conviction de circonscrire quelques-unes des causes de la détresse humaine : illettrisme, endémies liées à la malnutrition ou aux conditions d’hygiène précaire, déscolarisation…
Localement, ces associations très actives font souvent partie des acteurs les plus engagés du tissu associatif communal.
Le 19 août peut être l’occasion pour l’équipe municipale de mettre en exergue cet altruisme en leur offrant une tribune et pourquoi pas, celle pour la collectivité de s’engager, à leur côté, dans une démarche de coopération décentralisée. La journée permettra dans tous les cas à l'équipe municipale de fédérer la population autour d'un projet consensuel.