Contexte
Aujourd’hui, l’éducation au développement durable (EDD) est un axe majeur de la politique éducative du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. En effet, l’école est un acteur privilégié de la réalisation de la transition écologique étant donné ses missions d’instruction et d’éducation et du fait du nombre de personnes concernées, susceptibles de modifier leurs comportements. L’impact des changements initiés peut donc être considérable.
La politique de généralisation de l’EDD s’est construite progressivement à partir de 2004 et, dès 2015, un certain nombre d’établissements se sont investis dans un projet global « Établissement en démarche de développement durable » (E3D) et plusieurs ont obtenu une labellisation. Mais le réchauffement climatique, la dégradation de l’environnement et de la biodiversité sont alarmants ; ils appellent une plus forte mobilisation des sociétés autour des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations unies.
À la rentrée 2019, « disposant d’importantes bases scientifiques, méthodologiques, et d’expertises de terrain », le ministère a donné une nouvelle impulsion à la mise en œuvre de l’EDD, il a modifié les programmes et créé les « éco-délégués ».
Ainsi, les élèves sont appelés à être des acteurs majeurs de cette transition et à devenir des citoyens responsables, les écoles et les établissements à devenir, à travers la labellisation E3D, des lieux exemplaires de la protection de l’environnement.
Une nouvelle circulaire du 24 septembre 2020 renforce, complète les mesures déjà prises et donne une nouvelle inflexion à la politique EDD.
Cette fiche présente les avancées visées par les circulaires de 2019 et 2020 et met en évidence l’engagement attendu des élèves ainsi que le soutien à leur apporter dans leur action.