Contexte
Si, au sens strict, l’orientation ne concerne au lycée d’enseignement général et technologique (LEGT) que la fin de la classe de 2de (redoublement ou choix de la série du baccalauréat général ou technologique) selon les procédures et le calendrier classique, l’articulation avec les études supérieures fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre du dispositif d’« orientation active » géré depuis 2009 par la plate-forme APB (Admission post-bac), objet de nombreuses critiques, sur le plan tant fonctionnel que juridique. À compter de 2017-2018, c’est un nouveau système qui se met en place à la hâte (avant même la parution des textes législatifs et réglementaires) : « Parcours sup ». Il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle plate-forme censée pallier les défauts de la précédente, mais d’une nouvelle organisation de l’orientation des élèves vers l’enseignement supérieur qui majore le rôle de l’établissement et de l’équipe éducative.
Outre la participation au conseil de classe, la réforme du lycée et le dispositif Parcours sup offrent aux CPE (en cohérence avec leur nouvelle lettre de mission) de nouvelles possibilités d’intervention dans le domaine de l’orientation des élèves, soit directement, en les guidant dans leurs choix, soit indirectement, en les dirigeant vers les personnes ou les services susceptibles de les renseigner.