Contexte
On distingue trois grands types de sécheresse :
- la sécheresse météorologique provoquée par un manque de pluie ;
- la sécheresse agricole causée par un manque d’eau dans les sols et qui nuit au développement de la végétation ;
- la sécheresse hydrologique lorsque les lacs, rivières, cours d’eau ou nappes souterraines ont des niveaux anormalement bas.
Du fait du réchauffement climatique, les sécheresses seront de plus en plus récurrentes. En raison de la hausse des températures, l’évaporation augmentera, renforçant l’intensité et la durée des sécheresses. Les effets sont déjà visibles, notamment en Méditerranée.
Le manque de précipitation cause, quant à lui, un déficit de réserves d’eau souterraine notamment, réserves dans lesquelles la plupart des eaux destinées à la consommation humaine sont prélevées.
La France traverse depuis plusieurs années des périodes de sécheresse, qui ont atteint en 2022 des seuils historiques. Et de manière assez inédite, une très faible proportion de précipitations hivernales en 2023 fait craindre une pénurie des réserves d’eau disponibles. L’absence de pluie et de neige bat des records dans le pays d’année en année.
Au-delà du plan national de lutte contre la sécheresse, parmi les mesures réglementaires disponibles, des restrictions d’usage d’eau peuvent être décidées. Ces mesures de restriction d’eau, qui relèvent de la compétence des services de l’État (préfet), sont encadrées réglementairement. Parallèlement à l’action des services de l’État, les maires peuvent également adopter leurs propres mesures de restriction de l’utilisation de l’eau dans leurs communes.