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Connaître les rites funéraires des principales religions

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Référence : 5842

L'essentiel par l'éditeur

Les rites funéraires varient selon les religions, influençant les pratiques de deuil en France. Les catholiques préfèrent l'inhumation, malgré l'autorisation de la crémation. Les protestants autorisent la crémation depuis 1898. Les musulmans interdisent la crémation et les soins de conservation, privilégiant une inhumation rapide. Les juifs interdisent également la crémation, avec des rites spécifiques pour le deuil. Le bouddhisme, en tant que philosophie, favorise la crémation, influencée par le karma.

  • Quels sont les rites funéraires catholiques en France ?
  • La crémation est-elle autorisée dans les rites protestants ?
  • Comment se déroulent les funérailles musulmanes en France ?

Dans toutes les religions, les rites funéraires visent à accompagner le défunt du mieux possible vers sa nouvelle demeure. En même temps, ils rassurent les proches en les confrontant à leur propre mort.

C’est également un moment collectif, un appel à la vie qui continue.

Les rites génèrent un sentiment d’appartenance entre les personnes qui les partagent et renforcent le groupe, c’est un appel à la vie, chacun se projetant dans sa propre mort.

Ils sont le plus souvent fondés sur les quatre éléments :

  • L’air : exposition du cadavre.
  • Le feu : la crémation, l’incinération.
  • L’eau : l’immersion.
  • La terre : l’inhumation.

Tout rituel funéraire est sacré pour celui qui y adhère : il doit être respecté par les personnes qui y sont extérieures. Il aide l’être humain à vaincre ses peurs, à expliquer les aspects les plus mystérieux de la vie. C’est un hommage au mort qui symbolise les étapes du passage vers l’après.

La séparation intervient au moment des funérailles lors de la mise en bière, ou à la remise de l’urne : d’où l’importance de la ritualisation de cette séparation par la plupart des traditions religieuses ou philosophiques. C’est un hommage ultime au disparu.

1.

Deuil et rites catholiques

La toilette rituelle n’est pas pratiquée chez les catholiques. La veillée funéraire au domicile du défunt ou chez un membre de la famille est tombée en désuétude du fait de la forte proportion de décès qui interviennent en milieu hospitalier. Elle persiste toutefois en milieu rural à l'initiative de la famille ou de l'entourage.

Une croix peut être ajoutée sur le cercueil où le corps est disposé sur le dos, les mains jointes sur la poitrine.

Le prêtre assure la préparation de la célébration religieuse. La pénurie d’hommes d’église contraint souvent les familles à recourir à l’assistance de chrétiens intervenant dans la célébration, ou la réalisant entièrement seuls. La famille fait le choix des lectures, des chants et de la musique. La messe de funérailles n’est pas un sacrement.

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