Les établissements publics de santé peuvent parfois rencontrer des difficultés particulières à recruter ou à fidéliser les professions médicales en raison de situations conjoncturelles et passagères ou plus profondément ancrées dans leur histoire.
En outre, malgré les dispositions prises en matière d’organisation des études médicales et de numerus clausus pour réguler les promotions, on constate toujours au niveau national que certaines spécialités, telles que l’anesthésie-réanimation et la radiologie, manquent d’effectifs.
Pour lutter contre de telles situations, des primes spécifiques peuvent être attribuées sous certaines conditions à certains praticiens, notamment en contrepartie d’un engagement à exercer dans un établissement public de santé durant un laps de temps défini contractuellement.
Il en est ainsi de la prime d’engagement de carrière hospitalière dont peuvent bénéficier les assistants des hôpitaux ainsi que les praticiens contractuels en contrepartie de l’engagement à se présenter au concours national de praticien hospitalier des établissements publics de santé, dans le but de poursuivre leur activité dans le corps unique des praticiens hospitaliers dans toutes les disciplines médicales, biologiques, pharmaceutiques, odontologiques et leurs spécialités, issu des dispositions du décret n° 2022-134 du 5 février 2022.
Ce nouveau statut regroupe les anciens praticiens hospitaliers à temps plein et les anciens praticiens des hôpitaux à temps partiel.