Les personnes habilitées à prescrire sont :
- les médecins ;
- les directeurs de laboratoire d’analyses pharmaceutiques ;
- les chirurgiens-dentistes pour l’usage de l’art dentaire ;
- les docteurs vétérinaires pour la médecine vétérinaire ;
- les sages-femmes ;
- les infirmières pour certains dispositifs médicaux.
Il peut s’agir de médicaments, d’examens radiologiques, d’examens biologiques, de traitements physiques et d’actes de kinésithérapie, de cures thermales ou de règles d’hygiène et de diététique.
La prescription est réglementée par 3 codes :
Elle s’appuie sur les connaissances scientifiques, sur les recommandations de la COMEDIMS (Commission du médicament et des dispositifs médicaux stériles), sur les données bénéfice/risque pour le patient et sur les études pharmaco-économiques.
La prescription doit être écrite, lisible, datée et signée. L’implication du prescripteur dans la rédaction de cette ordonnance va engager sa responsabilité morale, professionnelle et juridique. Cet engagement est un gage de confiance et de garantie pour le patient. Ainsi, selon l’article R. 4127-34 du Code de la santé publique, « le médecin doit formuler ses prescriptions avec toute la clarté indispensable, veiller à leur compréhension par le patient et son entourage et s’efforcer d’en obtenir la bonne exécution ».