Guide pratique du CCAS et du CIAS

 
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Partie 6 - En complément : Préparer les élections
Chapitre 4 - L’analyse dynamique de l’évolution des territoires au service des élus

6.4/3 - Construire des indicateurs calculés

La construction des indicateurs calculés vise à faciliter, au-delà de données en volumes, la comparaison et le suivi spatial. Deux types d’indicateurs calculés peuvent être dissociés :

  • les taux et ratios ;

  • des indicateurs composites.

Dans un premier temps, il apparaît important de s’arrêter sur la méthode pour, enfin, présenter quelques exemples d’indicateurs calculés afin de terminer sur la restitution.

La méthode

La construction d’indicateurs calculés doit s’appuyer sur une démarche participative visant à valider des ressentis ou besoins de précision de la part des acteurs. Ainsi, dans le cadre de l’analyse dynamique d’une commune, il paraît important de construire ces indicateurs à partir des matériaux recueillis, selon la disponibilité des données et leur fiabilité. Les trois axes présentés en introduction de ce chapitre permettent de mettre en œuvre des groupes de travail destinés à la définition des indicateurs calculés qui ne doivent pas être trop importants en nombre (les trois axes étant les thématiques, les territoires et les publics).

Les groupes de travail, composés de professionnels (voire d’élus), doivent dans un premier temps approcher les enjeux, les problématiques, les besoins satisfaits ou non. À partir de ces échanges, il devient alors possible de mettre en œuvre des indicateurs qui auraient pour objet de faciliter l’analyse du sujet étudié. Il conviendra ensuite de vérifier auprès du même groupe, à partir des calculs effectués, la pertinence ou non de ces indicateurs. De même, chaque indicateur construit devra être accompagné d’une note méthodologique qui explique la modalité de calcul ainsi que la source, voire les limites (modification d’une règle d’attribution sur la période, par exemple), qui pourraient contribuer à mieux analyser la donnée.

Des taux et ratios

Les premiers indicateurs calculés concernent, bien évidemment, des taux d’évolution : variation de la population, du nombre de logements mis en chantier... Bien évidemment, il faudra toujours veiller au nombre d’individus, afin que la comparaison ait un sens. Un fort pourcentage d’évolution n’aura pas la même signification, selon qu’il s’agit d’un effectif de 500 ou de 50 000 par exemple.

La seconde catégorie concerne les taux de pénétration. Ceux-ci concernent, essentiellement, la mesure d’un taux de couverture au regard du public cible ou concerné, d’un dispositif déterminé. Ainsi, pour mieux comprendre l’impact de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), il convient de construire un ratio comprenant la population couverte par la CMU-C au numérateur et la population de moins de 60 ans au dénominateur (le nombre de bénéficiaires de...

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