Evaluation et qualité en établissement social et médico-social

 
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Evaluation et qualité en établissement social et médico-social

Anticiper les évaluations et s'inscrire dans une amélioration continue de la qualité

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Partie 2 - Analyser les besoins et attentes des usagers
Chapitre 7 - Donner toute sa place à l'usager dans le processus d'évaluation

2.7/1 - Les questions sur la place de l’usager

Il est important de rappeler que la puissance publique pose aujourd'hui concrètement le principe de la participation des usagers pour tout ce qui concerne la mise en œuvre ou bien encore l'évaluation des projets dont ils sont récipiendaires.

La loi no 2002-2 du 2 janvier 2002 précise de façon claire comment l'ensemble des établissements et services sociaux et médico-sociaux doivent s'engager dans le processus d'évaluation, tant d'un point de vue « formel » que de façon « sociologique ».

Des principes déontologiques à respecter

Le caractère formel est bien identifié par le législateur puisque la loi no 2002-2 du 2 janvier 2002 pose sans équivoque plusieurs principes déontologiques qui sont très clairement précisés :

  • L'évaluation ne vise pas une logique forcément formalisée.

  • L'évaluation est avant tout une conjonction de volontés, donc de personnes, dont la pertinence s'appuie sur un principe de travail partenarial.

  • Le fil rouge de toute évaluation repose sur un partage d'intérêts.

  • Toute évaluation présuppose une conjonction des talents et des compétences, seuls critères permettant de jauger de la pertinence d'un travail d'équipe.

  • L'évaluation est un processus qui peut s'affranchir d'un cadre ou de règles préétablies, son ambition se bornant à mettre en exergue les bonnes comme les mauvaises pratiques.

  • Une évaluation efficace est non seulement le reflet de ce qui a réellement été réalisé, mais elle s'appuie aussi sur trois principes intangibles : une démarche transparente, sincère et objective.

Il apparaît utile d'affirmer que toute évaluation doit être conduite de façon à ce qu'elle respecte la nature du domaine à évaluer. Il n'y a, en effet, pas d'évaluation « acceptable » sans avoir précisé au préalable le cadre dans lequel celle-ci s'opère.

Le caractère « sociologique » d'une évaluation apparaît plus ardu à définir

S'il est facile d'en comprendre les contours, qui vont être abordés, il est moins aisé d'apporter des justifications contextuelles à un tel champ.

En termes d'outils liés à l'intervention sociale, la fonction de l'évaluation est bien une démarche incontournable en termes de pratiques de recherche. S'il appartient à chacun de tenter de s'autoriser à devenir soi-même son propre évaluateur, la mission de l'évaluation comme processus est bien de favoriser le développement collectif (et au-delà, personnel), de telle sorte que chaque acteur assume le plein exercice de ses devoirs, compte tenu du respect des obligations que la solidarité...

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