Contexte
La profession de psychologue hospitalier est juridiquement réglementée : celui-ci élabore et met en œuvre des actions préventives, curatives et de recherche auprès des patients et des familles. Il bénéficie pour cela d’une autonomie conférée par les dispositions réglementaires.
La profession de psychologue dispose d’un Code de déontologie qui permet une structuration identitaire de la profession. Créé en mars 1996, il a été actualisé en février 2012. Toutefois, non légalisé, il demeure un code éthique indicatif, non opposable juridiquement.
L’exercice de la profession est subordonné à l’obtention d’un master 2 ou Dess (diplôme d’études supérieures spécialisées) en psychologie ainsi que l’obligation de s’inscrire sur le répertoire Adeli (Automatisation des listes) de la délégation territoriale de l’agence régionale de santé (ARS) du département où le psychologue exerce (L. n° 2002-303, 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, art. 57).
Dans le secteur public, l’emploi est accessible sur titre et par concours sous certaines conditions de recrutement et de formation. Les prérequis sont définis par divers arrêtés relatifs aux titres et diplômes exigibles (A., 1er août 1996 ; A., 22 avr. 2008).
Dans les Ehpad publics, le psychologue gérontologue est un cadre fonctionnel qui travaille à l’interface de la direction, des équipes, des familles et des résidents. Il fait partie intégrante de l’équipe de santé de l’Ehpad auprès des médecins, infirmiers et aides-soignants depuis la réforme de la tarification des Ehpad en 1999.
Depuis 2003, avec la mise en place de la journée de solidarité envers les personnes âgées, ou les différents plans Alzheimer, les problématiques liées au vieillissement sont régulièrement mises en exergue. Cette préoccupation nationale a conduit au développement de postes de psychologues dans les institutions de gériatrie.
Plus récemment, la loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 d’adaptation de la société au vieillissement et la loi n° 2015-1702 du 21 décembre 2015 de financement de la Sécurité sociale pour 2016 ont généré de nouveaux enjeux. Pour y répondre, le psychologue en gérontologie doit travailler en transversalité et mener différentes missions.