Contexte
En établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les résidents ont tous les droits d’un citoyen à part entière vivant à domicile. L’ensemble des libertés individuelles devrait être respecté, et en tout premier lieu, le droit de choisir ou de refuser d’entrer en Ehpad, ce que l’on nomme le « consentement éclairé ».
La personne âgée vivant en institution doit avoir le droit d’apporter du mobilier, d’aller et venir, de recevoir des visites, de participer ou non aux animations, de choisir son médecin traitant, mais aussi le droit à une sexualité, à une communication, à une relation de confiance, au respect de son espace privatif, de ses biens, de sa culture et de son choix de vie, etc. Les établissements ne doivent pas être, sous prétexte de soins, de gîte et de couvert, des lieux où l’on impose à l’individu qui y réside seulement des devoirs.
Partant de ce principe, même si beaucoup de progrès restent à faire, des chartes, recommandations et lois ont été créées ces dernières années.
Mais le soin et l’hébergement ne doivent pas s’accompagner d’un désinvestissement de la famille du résident, qui garde un rôle très important pour le bien-être de celui-ci. Les visites familiales et amicales restent indispensables au maintien des contacts et du réseau de connaissances.