Contexte
Vous êtes sur le point de prendre un poste de direction générale dans un établissement ou d’intégrer un poste de directeur adjoint ? Vous êtes jeune, voire débutant dans le métier de directeur, ou possédez au contraire une riche expérience ? Quel que soit le cas de figure, les premiers mois de la prise de poste sont cruciaux et engagent votre réussite future.
À son arrivée en effet, le nouveau directeur bénéficie à la fois d’attentes positives et d’un œil neuf qui lui permettent de corriger certaines aberrations. Celui qui ne tire pas profit de cette période favorable pour créer ou recréer la confiance, pour asseoir sa crédibilité, donner une nouvelle impulsion, voire prendre les mesures de sauvegarde indispensables, aura beaucoup de mal à redresser la barre par la suite.
Si vous êtes nommé à ce poste, c’est que vos compétences techniques – assorties à vos diplômes – ne sont pas à démontrer. Reste l’essentiel : manager l’équipe qui vous permettra de conduire les projets qui vous seront confiés.
Or, on le sait, être manager ne s’improvise pas. Le rôle de responsable ne s’exerce pas seulement avec du bon sens, ni même « au feeling ». De nombreuses recherches dans le domaine des sciences humaines (sociologie, psychologie, etc.) ont permis de dégager plusieurs critères susceptibles d’engendrer un « bon responsable ».
Nous vous présenterons d’abord ce qu’il faut faire (et ne pas faire !) pendant les premiers mois de votre prise de poste (certains parlent de la « loi des cent jours »). Ensuite, nous vous présenterons les trois typologies managériales essentielles afin de trouver le bon équilibre et le « juste dosage » pour devenir un bon manager.