Contexte
Depuis les ordonnances Macron de 2017, le comité social et économique (CSE) est devenu la seule instance représentative du personnel en se substituant au comité d’entreprise (CE), aux délégués du personnel (DP) et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Les entreprises ou associations comptant plus de 11 salariés sans discontinuité depuis 12 mois ont désormais obligation de mettre en place cette instance.
Les structures médico-sociales à domicile sont, bien entendu, concernées et, dans un secteur où la culture du dialogue social formalisé n’est pas toujours une habitude, les directions et les gouvernances ont l’obligation d’appliquer les nouvelles règles du Code du travail.
Le CSE est d’ailleurs une opportunité pour nos structures : celle de développer un dialogue social de qualité où chaque partie prenante, employeur, salariés et élus, a sa place. Pourtant, les premiers retours d’expérience montrent, d’une manière générale, une mise en œuvre « minimale ». C’est avant tout la sécurisation juridique qui est recherchée, motivant un passage très formel au CSE.
Toutefois, des initiatives innovantes, favorisant un usage vertueux de ce nouveau cadre législatif, ont émergé pour dépasser la logique d’une simple mise en conformité. Certaines structures se sont saisies de ces évolutions pour construire des CSE à la hauteur de leurs propres enjeux et de leur organisation, en s’appuyant sur la réalité du travail.
Dans cette fiche, nous nous attacherons au fonctionnement du CSE, en abordant tour à tour les attributions et les missions du CSE, puis les moyens à donner au CSE, avant d’aborder l’animation du fonctionnement du CSE.