Contexte
La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République du 8 juillet 2013 a vu la mise en œuvre, à partir de 2015, d’un parcours éducatif représenté par le parcours Avenir. Ce parcours concerne les élèves des classes de 6e à la terminale.
La circulaire n° 96-204 du 31 juillet 1996 rappelle que l’orientation est une « œuvre collective, à laquelle chacun participe en fonction de ses compétences propres ».
Parmi ces acteurs, on trouve le chef d’établissement, le professeur principal, le personnel ressource en information et orientation (PRIO), le conseiller en orientation et enseignement supérieur, le psychologue de l’Éducation nationale (PsyEN) et conseiller d’orientation, le professeur documentaliste, les professeurs, le conseiller principal d’éducation (CPE), le tuteur, le médecin scolaire, les parents d’élèves, les élèves et les partenaires extérieurs.
Pour autant, une enquête de 2018 du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) démontre que les jeunes se déclarent insuffisamment accompagnés et qu’ils sont stressés par l’orientation.
Cette fiche a pour finalité d’exposer une stratégie opérationnelle pouvant être appliquée par la collectivité territoriale et la mise en place par le service de la jeunesse ou la direction de l’éducation sur un des objectifs du parcours Avenir qui est celui de la découverte du monde professionnel.
Les actions proposées engagent un partenariat fort avec les chefs d’établissements, les équipes pédagogiques et les élus. Le dispositif peut s’intégrer au projet éducatif territorial (PEDT) et enclencher une mise en action régulière sur l’année.