Contexte
L’apprentissage du savoir-nager est une priorité nationale inscrite dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il suppose une programmation de périodes d’apprentissage – des séquences – réparties dans les différents cycles d’enseignement de l’école, du collège et du lycée. Validée par un certificat d’aisance aquatique puis une attestation scolaire du « savoir-nager », la maîtrise du milieu aquatique se construit jusqu’à la classe de 6e.
L’aisance aquatique est érigée au rang de priorité par le « Plan aisance aquatique », mise en œuvre par la ministre des Sports en avril 2019. Ce plan vise à refonder la politique d’apprentissage de la natation afin de permettre l’apprentissage de la natation au plus grand nombre, notamment les populations les plus fragiles et résidant sur les territoires carencés.
En sus de la prévention des risques de noyades, l’enjeu est de clarifier le rôle des acteurs entre l’Éducation nationale, les clubs et les collectivités, propriétaires des équipements. C’est un chantier ambitieux qui pose la question de l’encadrement et des équipements.
Financé par le ministère des Sports, ce plan propose deux formules de stage en temps extrascolaire ou périscolaire auxquels les clubs et collectivités sont appelés à candidater pour un apprentissage « massé » de la natation.